Rappelé en équipe nationale après quatre ans d’absence, Mario Balotelli occupe le devant de la scène médiatique de l’autre côté des Alpes. Et le nouveau sélectionneur national Roberto Mancini est confronté à plusieurs problèmes concernant le Niçois, à l’heure d’affronter les Bleus vendredi à l’Allianz Riviera.
Lundi dernier, Mario Balotelli a dignement fêté son retour en sélection, quatre ans après sa dernière cape, par un but après seulement 21 minutes de jeu contre l’Arabie Saoudite (2-1). L’attaquant de l’OGC Nice ne pouvait pas rêver plus belles retrouvailles avec cette Nazionale qui lui manquait tant… Pourtant, le retour de l’enfant terrible du football transalpin parmi ses compatriotes ne se passe pas forcément comme escompté par le principal intéressé.
Si Roberto Mancini, qui l’avait lancé à l’Inter Milan il y a une dizaine d’années, est décidé à lui accorder sa confiance tant qu’il maintiendra un niveau de performance évident en club, le voici confronté à une petite interrogation avant de croiser le fer avec les Bleus. Car l’Aiglon d’adoption est légèrement blessé et pourrait bien ne pas être aligné par le nouveau sélectionneur contre l’équipe de France, vendredi soir sur la pelouse de l’Allianz Riviera à partir de 21 heures. Rien de très embêtant finalement concernant « Super Mario », en tout cas sur ce point… En revanche, le débat sur le brassard de capitaine fait rage en Italie, surtout depuis que l’ancien Citizen de Manchester apparaît comme un candidat incontournable pour le récupérer. Chez les tifosi, cette éventualité ne plait pas du tout à une frange raciste, qui a cru bon de faire passer le message lundi dernier via une banderole indiquant: « mon capitaine a du sang italien« . Triste manière de rendre hommage à un attaquant d’origine ghanéenne pourtant né en Sicile, à Palerme…
Mais la presse locale se focalise désormais autour de ce débat: qui portera le brassard de la Squadra Azzurra face à la France ? C’était Leonardo Bonucci face aux Saoudiens lundi dernier, mais celui-ci est incertain au moment de croiser la route des Français. Or en équipe d’Italie, le brassard revient à celui qui compte de plus de sélections à son crédit.
De fait, si Mario Balotelli débutait à Nice vendredi soir, lui et ses 34 sélections hériteraient du capitanat. Sauf si Mattia De Sciglio est également titularisé comme prévu, puisque le latéral de la Juventus compte… 34 sélections également. Il faudrait alors départager ces deux prétendants, soit par le critère de l’âge (avantage Balotelli), soit via le nombre de convocations totales (avantage De Sciglio). A en donner la migraine au successeur de Giampiero Ventura…
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