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Bamba Fall et Cie bénéficient d’une liberté provisoire : mais doivent implorer le Ciel pour que le Procureur ne leur repasse pas les menottes

La Justice vient de frapper un grand coup. En effet, critiquée à-tout-va par une certaine frange de la scène politique, elle vient de convaincre les plus sceptiques quant à sa possibilité à dire le droit, quand l’envie l’en démange.

La preuve, le maire de la Médina et certains de ses camarades du Parti socialiste, sous mandat de dépôt, depuis plusieurs semaines, dans l’affaire du saccage du Siège du Parti socialiste, viennent de bénéficier d’une liberté provisoire. Ce, après que la Chambre d’accusation a estimé devoir lui ôter les menottes.

Reste, maintenant, à savoir si le Parquet ne va pas opposer une fin de non-recevoir à cette décision du Doyen des juges, Samba Fall.

Car on se souvient que, ce lundi, à peine le trafiquant international de drogue a-t-il été libéré par la Chambre criminelle, qui s’est basée sur l’article 101, que le Procureur a procédé à l’arrestation d’Ibrahima Kébé. Avant de le renvoyer derrière les barreaux.

Ce dealer a été arrêté et placé sous mandat de dépôt, après avoir été interpellé avec plusieurs kilos de chanvre indien, sur l’axe Gambie-Mauritanie.

Ndèye Aminata Diaham (Actusen.com)

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