Le député-maire du Parti socialiste refuse qu’on lui colle la mort de Ndiaga Diouf, nervi tué lors de la descente d’un groupe d’assaillants recrutés par le Parti démocratique sénégalais, pour aller jouer à se faire peur devant les locaux de la Municipalité de Mermoz-Sacré-coeur.
En effet, au juge du Tribunal correctionnel, Barthélemy Dias persiste et signe qu’il n’a vu personne, même en peinture, s’écrouler devant les locaux de la Municipalité.
«Je n’ai pas tué. Je ne suis pas un assassin », a-t-il martelé. Poursuivant, il affirme ignorer où se trouver, au moment des faits, Ndiaga Diouf. « Je n’ai visé personne et je n’ai vu personne tomber devant les locaux de la Mairie. Si ce jour je voulais tuer, j’en aurais tué plusieurs. J’étais obligé de tirer sur certains et j’ai visé sur leurs postérieurs».
Quid du Procureur qui dit avoir la certitude, clé en main, que Ndiaga Diouf, Cheikh Diop, Malick Thiombane et Boubacar Sy Doucouré ont été touchés par les mêmes types de balles tirées d’une même arme type ‘’Wad cutter’’ ?
Les avocats de Barthélemy Dias dégagent en touche. Puis répliquent que cette arme est différente de celles trouvées chez Barth qui est de type Pt Taurus 17 (un pistolet 9 mm de 17 coups).
Ngoya Ndiaye (Actusen.com)