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Belgique: polémique autour du cerveau présumé des attentats de Bruxelles

Oussama Atar, belgo-marocain de 32 ans, est aujourd’hui activement recherché par la police. En 2004, il avait été condamné à 10 ans de prison en Irak pour absence de papiers en règle alors qu’il traversait la frontière syrienne.

En 2010, sa famille entame des démarches pour le faire libérer, invoquant un cancer du rein. Des manifestations sont organisées en Belgique, avec le soutien de l’organisation Amnesty International et de plusieurs députés. Oussama Atar obtient finalement gain de cause. Il est libéré en 2012 à la demande du ministère des Affaires étrangères pour raisons de santé.

Polémique

Cette libération suscite, aujourd’hui, la polémique : le député Alain Destexhe demande l’ouverture d’une enquête sur le rôle de l’ONG et des élus impliqués. « Amnesty a pu contribuer à faire libérer un individu dangereux, déjà radicalisé », argumente-t-il. L’organisation se défend et indique avoir mené une action pour le droit à la santé du détenu et non sa libération.

La semaine dernière, trois membres de la famille d’Oussama Atar, dont sa mère, ont été interrogés puis libérés. Le mentor présumé des attentats du 22 mars est lui toujours en fuite.

Actusen.com avec Rfi.fr

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