Par sa résolution 2468, adoptée le 30 avril 2019 à une très large majorité, le Conseil de Sécurité de l’ONU a renouvelé l’importance du plein respect de ces engagements afin de maintenir l’élan du processus politique relatif à la question du Sahara marocain.
Dans cette résolution 2468, le Conseil de Sécurité de l’ONU a notamment exprimé sa totale préoccupation des violations par les terro-polisariens, aidés, il faut le préciser, par les hautes autorités algériennes, des accords militaires conclus avec la MINURSO concernant le cessez-le-feu au Sahara marocain, tout en leur intimant a respecter totalement leurs engagements pris à cet égard auprès de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU, Horst Köhler.
A noter que la prédominance des expressions « réalisme » et « compromis » dans le texte de la résolution 2468, aux dépens du principe « d’autodétermination », a fait sortir de ses gonds les terro-polisariens, au point de faire miroiter la menace d’un retrait du processus politique.
Ainsi donc, pour les terro-polisariens, leurs soutiens algériens ainsi que sud-africains persister à prôner « l’indépendance » revient aujourd’hui à se tromper d’époque, et ignorer les nouvelle réalités géopolitiques. En s’enfermant dans cette vieille posture stérile, héritée de la défunte époque de la guerre froide, les terro-polisariens sont en train de battre en brèche le très peu de crédibilité qu’ils leurs restent en tant qu’ »interlocuteurs » dans le processus engagé par l’ONU pour ménager une issue politique à un conflit qui met à rude épreuve la patience de la communauté internationale.
Au final, la résolution 2468 du Conseil de Sécurité de l’ONU répond largement aux attentes du Maroc et consacre le rôle de l’Algérie en tant que “partie prenante principale” à ce différend et a une nouvelle fois, réaffirmé que tous les plans irréalisables d’avant 2007 sont définitivement enterrés, et qu’il a, clairement et définitivement, lié l’autodétermination au compromis.
Ce qui rejoint parfaitement la position du Maroc, exprimée lors de la 2ème table ronde, que l’autodétermination ne signifie ni le référendum, ni l’indépendance. L’Autonomie est la parfaite incarnation de ce compromis exigé par le Conseil de Sécurité de l’ONU.
Farid Mnebhi.