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Bien-être des enfants : des solutions durables aux problèmes entre enfants et Presse

Les problèmes liés aux contenus en ligne sont une réelle préoccupation de la Cellule d’appui de protection de l’enfant. Sur ce, en cette deuxième Journée de l’Atelier ouvert à Saly, depuis hier, l’accent est mis sur les solutions pour préserver l’intimité des enfants. L’image est, souvent, utilisée à des fins publicitaires ou commerciales.

 «Tant qu’il n’y a pas de meurtre ou de viol, on ne parle pas des enfants», affirme Ibrahima Lissa Faye, journaliste et expert formateur, qui est revenu sur l’enlèvement de l’année dernière survenu à Ouakam. Il a évoqué la problématique et les défis des contenus en ligne. Les objets concernés sont les appareils, qui poussent les enfants à se découvrir (pédopornographie). Les réseaux sociaux ont un côté destructif, qui doit susciter la surveillance parentale. Ainsi, parents et tuteurs ont une obligation de protéger les enfants aux risques et dangers sur internet et veiller au contrôle parental, afin d’éviter l’arnaque, le harcèlement.

L’utilisation des outils de filtre et de sécurité «Naomi» est une application, qui permet de filtrer tout ce qui est occultisme propagande raciste ou «Logprotect» permet à votre enfant de ne pas fournir des données personnelles, telles que son nom, son adresse.

Ibrahima Bakhoum a disserté sur le droit à l’image des enfants et des personnes physiques, en général. «Une image peut être plus expressive, plus démonstrative, plus parlante que le reportage, lui-même», dit-il.

Préoccupés par le souci de vendre son support, les journalistes jouent sur la notoriété de la personne ou sur une image choquante qui expose l’enfant. Une prise de conscience est nécessaire, pour mettre en valeur des images de l’enfant et de l’Afrique des images positives qui montrent l’enfant, sous un bel jour.

Le journaliste doit avoir un volet pédagogique. Veiller sur le devenir de l’enfant est une priorité pour une société épanouie. Des solutions locales sont recommandées pour éradiquer le phénomène. Il s’agit, entre autres, d’un plan national de protection des enfants sur internet, d’une plateforme de signalement et vidéo et du traitement des sujets liés à l’enfant.

Alimatou KONTE, Stagiaire, Envoyée Spéciale à Mbour

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