Les Petites et moyennes entreprises ou et industries (Pme-Pmi) rencontrent divers obstacles, au cours de leur existence. Bon nombre d’entre elles peinent à dépasser deux années de survie.
Selon le ministre-délégué chargé du Budget, qui s’exprimait au panel de la 26e Journée dédiée au Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, « 80% des Pme meurent, au bout de deux années d’existence ».
Les raisons de cette difficulté de survie, croit savoir Birima Mangara, sont liées à « l’hostilité de l’environnement et, fondamentalement, à l’accès aux financements ». Ces PME sont souvent confrontées aux défis de la constitution, de la survie et « de mécanismes qui soutiennent leur existence sur le plan des ressources ».
Pour franchir ces obstacles et assurer de meilleures conditions de vie des PME, l’État du Sénégal a mis sur pied trois entités connexes. Lesquelles sont la Banque nationale de développement économique (Bnde), le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) et le Fonds de garantie des investissemts prioritaires (Fongip).
Ces trois instruments accompagnent les Pme pour accéder facilement au crédit. Car, ces entreprises participent à plus de la moitié au développement économique du pays et contribuent à la réduction du chômage.
Ndèye Aminata DIAHAM (Actusen.com)