«En termes de redevance, de loyer ou de recette fiscale faisant suite aux formalités foncières (…), on peut dire que l’Etat renonce à des dizaines de milliards de francs Cfa». Ces propos ont été prononcés par le ministre-délégué chargé du Budget, Birima Mangara, lors de la rencontre sur la transformation des titres précaires en titres fonciers, tenue ce mardi 7 mars 2017.
Même si le ministre-délégué estime la perte que subit l’Etat par la réforme à des milliards de nos francs, il assure, cependant, que ceci est insignifiant, comparé au sentiment de sécurité foncière qu’elle procure aux citoyens.
Selon lui, le fait «de permettre aux citoyens de disposer d’un droit réel achevé et de les mettre dans le commerce juridique des biens comporte des avantages, qui sont plus importants que des crédits qui ne sont pas perçus».
Car, cette perte ne constitue pas vraiment un trou dans le budget de l’Etat, mais plutôt des crédits qui ne seront pas recouvrés. «La possibilité pour l’Etat de permettre à ses citoyens de jouir, de disposer et de céder, dans la quiétude, leurs biens est beaucoup plus significative», ajoute-t-il.
Ndèye Aminata Diaham (Actusen.com)