Entretien !
SourceA : Pourquoi la majeure partie des lutteurs n’avaient pas pris part, ce week-end, aux concertations ?
Boy Kaïré : «C’est le ministre Matar Ba, qui a organisé ces concertations nationales, on ne nous a donné que 4 badges et c’est le même nombre qu’on a attribué à toutes les entités présentes. C’est la raison, pour laquelle, on n’a pas pu mobiliser beaucoup de lutteurs, lors de ces concertations nationales. Peut-être, Matar Ba ne voulait pas que les choses dégénèrent. Mais, ce qu’on a constaté, c’est que le Comité national de gestion de la lutte était beaucoup plus représenté que les autres. Ceux qui pensent que les lutteurs n’accordent pas leurs violons, se trompent. Il y a beaucoup de monde derrière nous, et la conférence de presse qu’on a organisée à la Place du Souvenir africain le prouve».
SourceA : Alors qu’est-ce qui explique que le Cng ait beaucoup plus de représentants à ces concertations ?
Boy Kaïré : «Peut-être, il y a une discrimination à ce niveau. Mais, ce que je peux vous dire, c’est qu’Aliou Sarr a tout fait pour avoir beaucoup de gens derrière lui. C’est lui, qui a financé le transport et le déplacement de tous les membres venus des 14 régions. Et ce qui me dérange dans tout cela, c’est qu’on n’a, nullement, parlé du Rapport financier du Cng».
SourceA : On parle de Comité de normalisation, êtes-vous prêt à travailler avec Alioune Sarr quand il sera mis en place ?
Boy Kaïré : «Jamais ! Nous n’allons pas travailler avec des gens, qui ont les mains sales. On ne veut plus d’Alioune Sarr et de son groupe. Si on doit mettre en place un Comité de normalisation, nous n’allons jamais accepter qu’Alioune Sarr en soit à la tête. Ce n’est, même, pas négociable».
SourceA : Et si le ministre Matar Ba décide de porter Alioune Sarr à la tête dudit Comité, qu’allez-vous faire?
Boy Kaïré : «Alors, ce sera à partir de moment que la vraie bataille va commencer. La confrontation sera, dans ce cas, inévitable, et nous userons de tous les moyens nécessaires, pour contester la décision. Notre position n’a pas changé, nous voulons le départ d’Alioune Sarr. Nous sommes prêts à tout, même à y laisser nos vies. Et à ce propos, j’interpelle le ministre des Sports à bien réfléchir sur la décision qu’il va prendre».
Pape Djibril Gaye (Stagiaire-SourceA)