En prison depuis le 7 mars dernier pour présumés blanchiment de capitaux, faux et usage de faux en écritures privées de commerce et détournement de deniers publics dans l’affaire de la gestion de la Caisse d’avance de la ville de Dakar, Khalifa Sall veut plutôt suivre la campagne pour les législatives dans sa cellule que de payer une caution pour sa libération.
Dans les colonnes de Les Echos, le Maire de Dakar estime que ce serait un « aveu » de taille de sa part s’il se payait le luxe permissif de déposer une caution sur la table du doyen des juges pour obtenir une liberté. C’est du moins, l’avis de ses proches qui se sont confiés à nos confrères.
D’ailleurs, ces derniers se disent très sceptiques quant à l’idée de voir Khalifa Sall accepter cette proposition. Sauf, retournement de situation, si la Cour Suprême saisie, lui donne raison. Alors, aujourd’hui, plus qu’hier, le Maire de Dakar campe sur sa position selon laquelle, il est un « prisonnier politique ». Car, rien de tout ce qu’on lui reproche, n’est contraire à la marche de la ville de Dakar depuis sa création. Et les premiers Maires qui l’ont précédé.
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