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Cavani, la clause de la discorde

Edinson Cavani a beau livrer une saison exceptionnelle à la pointe de l’attaque parisienne, les dirigeants du PSG tardent à faire prolonger le buteur uruguayen, en fin de contrat en juin 2018.

Auteur d’un doublé, dimanche, face à Guingamp (4-0), Edinson Cavani a repris sa marche en avant. Après deux matches sans but – une première cette saison en championnat, le buteur uruguayen s’est même permis un petit luxe face aux Bretons: inscrire en à peine plus de dix minutes deux buts malgré plusieurs touches de balle, soit autant que lors de ses 28 précédents matches cette saison en Ligue 1…

Et avec désormais 42 buts en 41 matches, l’ancien napolitain menace non seulement Lionel Messi et ses 43 buts depuis le début de saison mais également le record de Zlatan Ibrahimovic sous le maillot du PSG, le Suédois ayant conclu son aventure dans la capitale l’an dernier avec une saison à 50 buts.

De quoi faire trembler les supporters parisiens à l’idée que l’Uruguayen n’a plus qu’un an de contrat et n’exclurait plus d’aller voir ailleurs, à en croire certains bruits nés dans l’amertume de l’élimination en Ligue des champions.

Nasser Al-Khelaïfi obligé d’intervenir ?

Edinson Cavani a pourtant régulièrement répété cette saison que sa priorité était de prolonger avec le PSG. Mais alors qu’il croyait sa prolongation actée, l’accord espéré n’a finalement toujours pas pu être trouvé. Et ce, selon Le Parisien, en raison d’une simple prime indexée sur le nombre de matches joués et synonyme d’impasse, les représentants de l’Uruguayen souhaitant que soient pris en compte les rencontres disputées après avoir démarré sur le banc et Patrick Kluivert, qui mène les discussions pour le club, ne voulant considérer que les titularisations.

Une broutille après s’être déjà entendus sur la durée du nouveau contrat et le salaire, l’Uruguayen devant percevoir 1,1M€ par mois jusqu’en 2020, ainsi que sur les autres bonus, comme la prime en cas de titre de meilleur buteur de Ligue 1. Pourtant, les deux parties campent sur leurs positions et Nasser Al-Khelaïfi s’impatiente. Au point d’inciter le président parisien à intervenir pour faire entendre raison et s’épargner un dossier brûlant au cours de l’été. Quitte à désavouer son directeur du football.

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