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Ce 5-4-1 de Garcia, quel fiasco !

Pour affronter l’AS Monaco, ce dimanche en Ligue 1, l’OM a joué dans un système tactique très défensif qui a volé en éclat en quelques secondes. Le choix de Rudi Garcia de jouer en 5-4-1 sera grandement critiqué.

« On a peut-être la meilleure défense de France », avait lancé Rudi Garcia l’hiver dernier, à la surprise générale. L’entraîneur de l’OM Champions Project expliquait alors que l’arrière-garde phocéenne était très solide si on omettait les quelques naufrages concédés, notamment les lourdes défaites contre l’AS Monaco (4-0 et 1-4). Une saison plus tard, l’équipe marseillaise prend de nouveau l’eau contre ces mêmes Rouges et Blanc. Et la fessée est puissante.

L’entraîneur marseillais a opté pour un système tactique en 5-4-1 qui n’a été d’aucune utilité ce dimanche soir, puisque l’ASM a ouvert le score d’entrée et a même mené 3-0 après la demi-heure de jeu. Deux coups franc lointains ont permis à Kamil Glik (2e) et Radamel Falcao (34e) de tromper Steve Mandanda, « El Tigre » convertissant un penalty entre-temps (20e). L’OM a eu beau jouer avec une charnière centrale renforcée Grégory Sertic-Rolando-Doria, ainsi qu’Hiroki Sakai et Thomas Hubocan sur les côtés, les errements défensifs de chacun ont fait sombrer l’équipe. Tout simplement.

Rudi Garcia n’est pas seulement coupable d’être passé à un schéma à 5 derrière. Il a aussi choisi de lancer Jordan Amavi sur la gauche du secteur offensif, pour accompagner Florian Thauvin et Valère Germain. Avec si peu de munitions plus haut, l’OM a été incapable de se montrer dangereux entre chaque but monégasque. Les changements ne sont intervenus qu’en début de seconde période, à 4-0, avec les entrées de Rémy Cabella et Maxime Lopez pour un passage en 4-3-3.

En résumé, le coach olympien est la cible principale de la déroute aux yeux des observateurs. Certes, Garcia avait déjà mis en place un 5-3-2 pour arracher un point au Parc des Princes, pour sa première sur le banc, en octobre 2016. Mais ses autres « coup » tactiques ont ensuite tourné au vinaigre. Fin novembre, il était de nouveau repassé à 5 derrière à Louis-II, en alignant Romain Alessandrini dans le couloir gauche, qui avait pris l’eau face à Bernardo Silva et consorts. Cet OM ne rivalise pas avec les grands de championnat et ce n’est pas son entraîneur qui change les choses.

Avec Football.fr

 

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