Avant-hier, le Premier ministre a été contraint de descendre sur le théâtre des opérations, en rencontrant le Syndicat autonome des médecins du Sénégal. Mais, à l’arrivée, c’est sans signature d’Accord. Vingt-quatre heures plus tard, c’est au tour d’une fratrie de ministres (ministres de l’Education, de l’Economie, des Finances et du Plan…) de marchander avec les enseignants. Afin de réanimer le système éducatif sous perfusion, depuis des mois. Mais là, aussi, l’indemnité de logement a tout foutu en l’air.
Malheureusement, pour «Salatul Ala Fatiha» et ses hommes, Dame nature ne joue pas en leur faveur. Car au moment où ils peinent à éteindre les nombreux foyers de tensions, les greffiers débarquent au front. Et paralysent le fonctionnement de l’appareil judiciaire, déjà mis à rude épreuve par les coups de marteaux de l’ex-magistrat Ibrahima Dème.
Cerné de toutes parts, Sa Majesté implore, à-tout-va, des cessez-le-feu. Sauf que tous les belligérants refusent de l’écouter. Parce que tous ayant été roulés dans la farine, dans des protocoles d’accords toujours signés, mais jamais honorés.
Mame Sagar (SourceA)