Si l’Office des forages cherchait à se dédouaner du sinistre survenu au « Daaka » de Médina Gounass, eh bien, c’est foiré.
En effet, le maire de la Cité religieuse, très amer, est venu rajouter une couche à la responsabilité de l’Etat dans la progression rapide des flammes, le jour de l’incendie, ayant fait 25 morts, 80 blessés, dont plusieurs dans un état grave et 16 véhicules calcinés.
Pour ce faire, c’est dans le journal L’Observateur que Seydou Ba a déclaré : «quand vous êtes sur le site du Daaka, tous les forages se situent à l’Est, alors que l’extension du Daaka s’est faite du côté ouest. Il n’y a pas une seule borne fontaine, il n’y a pas de forage et depuis deux-trois ans, j’attire l’attention des autorités».
Refusant de lâcher les basques à l’Etat, il constate, pour le regretter que les besoins exprimés par le Comité d’organisation du Daaka, qu’il dirige, ne soient pas satisfaits. Et pour convaincre les plus sceptiques, il explique : «il n’y a que deux bouches d’incendie situées à l’Est du Daaka. On avait demandé 10 bouches d’incendie pour faire un maillage. Mais rien n’est fait».
Et l’édile de la Ville d’embrayer en ces termes : «j’avais attiré l’attention des autorités par rapport à tout ça. Je ne peux pas comprendre qu’on fasse un Cdd (Comité départemental de développement), que j’envoie les fiches d’expression des besoins en décembre, qu’on fasse un Cdd le 17 janvier 2017, qu’on aille sur le terrain pour faire un état des lieux et que les problèmes demeurent».
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