Depuis avant-hier, on disserte sur les 18 places gagnées par le Sénégal, dans le dernier classement Doing Business. Mais en quoi, ça peut intéresser ‘’Gorgorlu’’.
Qui se réveille, tous les jours, à la recherche du diable. Avec l’hypothétique chance de le voir, encore moins de lui tirer la queue.
Au nom de quoi, le pauvre a-t-il à cirer de ces 18 places, puisque son existence terrestre est un éternel cocktail de pénibilité et de précarité.
Mais bon, puisque dans ce beau pays de ‘’Thiompal’’, on adore chantonner des slogans creux, de nature à endormir les ‘’Sunugaliens’’, allons-y !
C’est dans ce charmant coin de la planète, où la croissance économique a, théorise-t-on, atteint des pics de 5, de 6% voire de 7%. C’est dans ce bled atypique, où les ressources gazières et pétrolières doivent être gérées, avec l’omerta la plus totale. Sous peine de crécher à Ndoungoussine.
C’est à ‘’Sunu Gaal’’, où un ministre de la Justice peut salir et jeter à la vindicte populaire deux magistrats réputés présenter des états de services irréprochables. C’est sous nos merveilleuses Tropiques, qu’on a la propension à fuir le vrai débat.
Car, au pays de Korr Tata Marième, on devrait plutôt parloter de Challenging business. Parce que sous ‘’Waccacca’’, faire, justement, du business est un véritable chemin de croix.
Mame SAGAR (Billet-SourceA)