Le dialogue véritable suppose la reconnaissance de l’autre à la fois dans son identité et dans son altérité, dit-on. Conscient de l’importance d’une concertation avec les forces vives de notre cher pays, le Président Macky Sall a encore une fois tendu la main à tous ses compatriotes en étant le plus ouvert et le plus flexible possible. Le dialogue n’a d’ailleurs « jamais été rompu » comme le dit fort justement Pape Mahawa Diouf. L’appel pour le 28 juin a eu un écho favorable presque partout sauf – ce n’est pas exceptionnel – au sein du Parti démocratique sénégalais. Si le PDS choisit de rater le train de l’histoire, c’est son problème. Rien de nouveau sous le soleil.
« Mettre en place le dialogue demande des efforts et l’entretenir en demande plus encore » affirme avec raison le consultant Alain Leblay. Encore une fois, pour un effort de cohésion sociale et politique, le pays ne comptera pas sûr ces aigris, vrais ennemis de la Nation qui ne souhaitent nullement la concorde nationale mais préfèrent rester dans les profondeurs du puits de l’irresponsabilité et de l’infantilsme. Mais qu’ils sachent qu’ils sont quantité négligeable et que leur absence est meilleure que leur inutile présence. Quand on est animé de desseins maléfiques, on ne peut prétendre avoir la grandeur de s’assoir sur une table avec des responsables.
Une chose est sûre selon Jean Dutourd : « Quand la bêtise et l’intelligence sont face à face, c’est toujours l’intelligence qui gagne ». En attendant, je rends hommage à ceux qui acceptent de dialoguer. L’histoire retiendra qu’ils ont été capables de prendre de la hauteur.
Vive le Sénégal uni, tourné vers le véritable progrès harmonieux et inclusif.
Mamadou Moustapha Fall, CRIC,