Son existence a été écourtée, ce week-end. Lui, c’est Cheikh Ag Aoussa, dont le véhicule a été soufflé, après qu’il a quitté le camp de la Minusma à Kidal où il avait participé à une réunion de sécurité avec les forces onusiennes et Barkhane.
Mais tout laisse croire que sa mort pourrait être causée par une mine. Car après s’être arrêté aux abords de la base pour prier, puis après avoir repris son chemin, quelques instants plus tard, son véhicule a explosé.
Vers une enquête indépendante
Dans tous les cas, la perte de Cheikh Ag Assoua laisse la place à une controverse. Dans la mesure où, d’une part, la thèse de la mine est avancée par certains. De l’autre, il y a des voix qui se sont élevées pour invoquer l’assassiné du défunt n°2 du haut Conseil pour l’unité de l’Azawad.
C’est à ce titre, d’ailleurs, que le porte-parole de la CMA dénonce lui un « assassinat ciblé », d’autant qu’il aurait été constaté la présence des restes d’un engin explosif sur la carcasse du véhicule. Et de l’autre,
Cheikh Ag Aoussa fut un homme multiple. La preuve, il a été un important chef militaire. Mais il a été, également, une figure contestée, avant de rejoindre le HCUA. Sans compter le fait qu’il a été le bras droit d’Iyad Ag Ghali, chef du groupe terroriste Ansar Dine.
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