Dans le cadre de la mise en œuvre des politiques du Sénégal, «l’institution d’un projet de loi portant Couverture maladie universelle (Cmu) reste une avancée remarquable. C’est une initiative de gratuité renforcée pour un effet optimal», a fait savoir le Directeur général de l’Agence de la Couverture maladie universelle (Acmu).
En marge de l’Atelier de consultation sur l’avant-projet de loi portant Couverture maladie universelle, tenu ce mardi 21 mars 2017, le Dg de l’Acmu vante les mérites et l’efficacité de cette loi. Selon lui, le projet de loi sur la Cmu va au-delà du principe du droit à la Santé, tel que consacré à l’article 8 de la Constitution du Sénégal.
«Ce texte de loi va permettre une déclinaison et une opérationnalisation du droit à la Santé », déclare-t-il. En effet, ce projet de loi garantit l’accès, sans difficultés financières, aux soins pour la personne, chaque fois que de besoin.
L’autre particularité de ce texte de loi réside dans la règlementation des régimes. Cela veut dire, explique Cheikh Seydi Aboubacar Mbengue, «qu’aucun régime, que ce soit un régime d’assurance ou un régime de gratuité, ne peut offrir un paquet de services inférieurs au paquet minimum de base de la Cmu».
L’adoption de cette loi «fait le point sur l’ensemble des questions relatives au contrôle médical et administratif. Elle va aussi permettre de pénaliser les infractions et autres fraudes.
Autre dispositif important, selon le Dg de l’Acmu, c’est que cette loi «met en place le principe du tarif uniforme, en ce qui concerne l’assurance maladie». Parce qu’il arrive souvent qu’un hôpital applique, par rapport à un service donné, des tarifs différents des tarifs d’une autre structure de même nature et de même niveau.
Ndèye Aminata Diaham (Actusen.com)