Pendant qu’on y est encore, la question de la reddition des comptes s’est invitée, ce vendredi, à l’atelier de validation de la Lettre de politique sectorielle de développement (Lpsd) du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan (Mefp) .
Interpellé, le Secrétaire général du Mefp est formel et sans équivoque. « La reddition des comptes est devenue, aujourd’hui, une exigence citoyenne », a déclaré Cheikh Tidiane Diop.
A l’en croire, c’est un des piliers majeurs de la politique d’émergence du Gouvernement de Macky Sall. Raison pour laquelle, dit-il, le Mefp en fait « une obligation incontournable ».
« Nous y travaillons en symbiose et en parfaite harmonie avec la Cour des Comptes, les partenaires techniques et financiers et toutes les structures en charge de la question », a expliqué le Sg dudit Ministère.
En effet, conscient que la reddition des comptes est nécessaire à l’accès à l’information et à la transparence dans la gestion des ressources publiques, « le Mefp a mis, depuis quelques années, un dispositif de dialogue et de partage avec les citoyens permettant d’accéder à l’exécution budgétaire ».
Dans la production du rapport de l’exécution budgétaire et de reddition des comptes, Cheikh Tidiane Diop témoigne que le document produit, tous les trois mois, « est présenté à l’Assemblée nationale et est aussi partagé avec la société civile et les partenaires techniques et financiers et les conclusions déposées sur la table des députés ».
Le Sg du Mefp affirme, avec aisance, que « cela témoigne de la volonté du Gouvernement à renforcer la bonne gouvernance et la transparence, dans le cadre de la gestion des finances publiques ».
Ndèye A. DIAHAM (Actusen.com)