Une première. Les candidats déclarés au poste de Président du Conseil national de la jeunesse du Sénégal (Cnjs), ont été entendus, samedi dernier, et soumis à une enquête de moralité par un «jury». Ce, dans le cadre des Journées nationales de renouvellement des 27 et 28 décembre au Grand Théâtre.
Me Aliou Sow, frappé par la limite d’âge, et son mandat arrivant à terme, va quitter cette instance, en laissant derrière lui, un chantier vaste pour la satisfaction des doléances d’une jeunesse de plus en plus «exigeante».
«Nous devons sauvegarder le legs de l’équipe sortante», a déclaré Fabouly Gaye. Le vice-président du Comité de dialogue mis en place, à cet effet, est d’avis que «n’importe quel profil ne doit prétendre diriger le Cnjs».
Venus de différentes localités du pays, les postulants prétendant présider aux destinées du Cnjs, ont subi la rigueur des questions/réponses des membres du Comité de dialogue sur leur projet, leur parcours au sein de la structure, et leur niveau d’études, entre autres.
Depuis le matin, jusque tard dans la soirée, ils ont défilé pour satisfaire aux exigences de ce Comité et faire bonne figure. Cependant, si Khadim Diop, Fara Ndiaye et Momar Fall ont été entendus, trois des six (6) candidats en lice à savoir, Hamet Sakho, Ibra Diogob Ndiaye et Hafsatou Bâ ont fait défection pour cause de non réception de courrier de convocation, auraient-ils avancé.
Aliou Sow cède son fauteuil
«Nous allons vérifier si les convocations ont été reçues ou non. Ou bien, si elles sont arrivées à temps, conformément au règlement. Auquel cas, nous procéderons à leurs auditions dans les meilleurs délais, avant la date des échéances», a rassuré Fabouly Gaye.
«Nous sommes confiants. Notre candidat présente, à mon avis, le meilleur profil. Et nous savons que nous avons la majorité lors de l’élection», a déclaré Moussa Baldé, membre du Comité exécutif du Cnjs et de la Coalition Alliance pour jeunesse indépendante et responsable (Ajir) qui porte la candidature de Khadim Diop.
Président du Conseil régional de la Jeunesse de Thiès, Khadim Diop aurait toutes les chances de remporter ces élections. La preuve, de 2007 à 2012, il a dirigé le Conseil départemental de Ngaye Mekhé. En 2015, il est élu président du Conseil régional de Thiès et a travaillé avec le bureau national sortant sur des questions d’importance nationale et d’autres manifestations à travers le pays.
Pour rappel, tous les candidats ont été astreints à signer un «engagement» de respect des règles du jeu, de son adversaire et les résultats issus de ces opérations.
Gaston MANSALY (Actusen.com)
