Le pape François a beau être Argentin et fan de football, il n’en rappelle pas moins que comparer Lionel Messi à Dieu s’apparente à un blasphème.
Lionel Messi n’en finit plus d’écrire sa légende. Samedi face à l’Espanyol, le maître à jouer du Barça s’est fendu d’un doublé, dépassant là la barre des 40 buts toutes compétitions confondues pour la dixième année consécutive. Au total, sous la tunique blaugrana, La Pulga a jusqu’alors compilé 593 réalisations. C’est 50 de moins, seulement, que le record absolu du Roi Pelé, établi sous le maillot de Santos entre 1957 et 1974.
La perspective est vertigineuse – tant et si bien que les fans de l’Argentin n’hésitent pas à le comparer à Dieu. Souvent désigné « D10S » (Dios) dans les médias espagnols ou argentins, Leo Messi peut faire l’objet d’un véritable culte observé par les plus passionnés de ses admirateurs. Un fanatisme que peut comprendre le pape, même s’il n’approuve évidemment pas cette adoration excessive.
« Les gens utilisent cela comme une expression. Ils disent ça comme ils disent: ‘Je t’adore’. Dire que c’est un dieu balle au pied, c’est une manière de parler, mais il n’est pas Dieu« , rappelle le souverain pontife au détour d’une interview diffusée le week-end dernier sur la chaîne de télévision espagnole La Sexta. Et le pape François, lui-même Argentin et fan de ballon rond, d’exprimer plus clairement encore le fond de sa pensée: « En théorie c’est un sacrilège, vous n’avez pas le droit de dire cela !«