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Concertations sur la gestion du pétrole et du gaz : L’UMP propose la création d’un revenu minimum universel

Le chef de l’Etat a lancé un appel pour des concertations autour des gigantesques ressources gazières et pétrolières découvertes au Sénégal. Une bonne idée après la création du Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (COS-PETROGAZ) et l’adhésion du Sénégal à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (depuis quelque temps comptant parmi les membres de son comité national des magistrats de la Cour des Comptes).

La seule chose qu’on déplore : c’est que Macky Sall ait attendu tout ce temps pour faire signe d’ouverture alors qu’il s’agit d’une question très importante qui a soulevé une vive polémique entre le pouvoir et l’opposition.

Lors de l’édition 2016 d’Africa Oil Week, qui réunit les plus grands décideurs en matière d’or noir et bleu, le Sénégal était classé comme la destination la plus attractive d’Afrique grâce à ses très convoitées ressources gazières.

En direction de ces concertations prévues  ce mois de mai,2018 l’Union pour un Mouvement Progressiste (Ump/ Sénégal ) suggère l’élargissement de la sphère de l’impôt sur le revenu par la création d’une taxe spéciale dont vont s’acquitter les multinationales qui viendront exploiter les ressources naturelles découvertes au Sénégal.

Ainsi, avec l’argent amassé, on va appliquer le revenu minimum universel par une équitable distribution des richesses. Cela est plus ambitieux que les Bourses de sécurité familiales pour lutter contre l’extrême pauvreté. Dans de nombreux pays africains producteurs de pétrole, il existe un fonds pour les générations futures. Fonds alimenté à partir des ressources financières tirées des ressources naturelles. Le revenu universel est appliqué en Namibie.

En 1982, grâce à un fonds souverain alimenté par les revenus tirés de l’extraction du pétrole et du gaz, l’ Alaska a instauré un revenu annuel versé à tous les résidents installés depuis plus de cinq ans dans l’Etat américain

En 2016, réagissant  à une interpellation du Syndicat des impôts et domaines (SAID), le ministre de l’Economie et des Finances a nié avoir accordé une remise gracieuse de 50 milliards FCFA, mais il affirme qu’il y a 11 milliards de F Cfa de renoncement fiscal.

L’Etat, pour rendre effectif ce revenu universel, doit récupérer ces 11 milliards susmentionnés et dire clairement au peuple à combien s’élève la remise gracieuse. D’autres taxes nouvelles devront porter sur le tabac.

En définitive, nous saluons l’appel à la concertation lancé par le président de la République et invitons le reste de l’opposition à y prendre part. Ce sera pour cette dernière l’occasion de poser toutes les questions utiles au gouvernement pour qu’on sache comment est géré notre pétrole.

Déthié NDIAYE 
Chercheur-Ecrivain ,Doctorant en Relations Internationales et Diplomatie 
Financier et Président du parti Union pour un Mouvement Progressiste (U.M.P) 

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