Les débats de fonds ont été clos vendredi 18 mai marquant la fin de l’instruction du procès du général Norbert Dabira qui, en 2017, aurait voulu attenter à la vie de son mentor le président Denis Sassou-Nguesso. Les différentes parties vont plaider le dossier ce samedi avant que le ministère public ne prenne ses réquisitions.
Le dernier acte posé par la cour à l’audience de vendredi fut la lecture du procès-verbal d’audition du ministre de l’Intérieur Raymond Zéphirin Mboulou qui a donné sa version des faits sur les conversations qu’il aurait eues avec le général Norbert Dabira dans un avion les ramenant de Paris à Brazzaville en novembre 2017. L’officier aurait tenu des propos durs à l’endroit du chef de l’Etat.
Peu avant, les scellés ont été ouverts, notamment l’enregistrement de la conversation téléphonique entre l’accusé Norbert Dabira et le témoin, le général Nianga Mbouala Ngatsé. Si les deux généraux ont reconnu leurs voix, le général Dabira a tout de même relevé que l’enregistrement a été dénaturé, revendiquant la cassette originale présentée lors de l’enquête préliminaire menée par la DGST.
De ces enregistrements, le ministère public a relevé : « des deux déclarations, a-t-il indiqué, il ressort quelque chose de constant : l’accusé et le témoin se sont retrouvés et ont parlé de quelque chose de possible : l’assassinat du président de la République sauf qu’ils ne se sont pas entendus sur le modus operandi. »
La journée de ce samedi est consacrée aux réquisitions et plaidoiries.
Rfi.fr