Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a adopté, jeudi, à Genève, le document final résultant de l’Examen périodique universel (EPU) du Sénégal. D’après APS, le Sénégal a accepté 229 recommandations sur 257, prenant note des 28 autres. Des ONG comme le Service international pour les droits de l’homme ont relevé «des entraves au droit de manifester dans le centre-ville de Dakar». Tandis que l’Alliance mondiale pour la participation des citoyens a déploré la pénalisation des délits de presse.
La RADDHO s’est quant à elle, étonnée de l’organisation des élections du 24 février dernier qui se sont faites «en violation des règles de base et des principes démocratiques». Elle a également relevé «la situation de milliers d’enfants contraints de mendier dans les rues des grandes villes du pays». Toujours selon le compte-rendu des débats, Amnesty International a «regretté le rejet par le Sénégal de toutes les recommandations concernant l’orientation sexuelle et l’identité de genre, l’avortement, le viol conjugal et les dispositions discriminatoires du code de la famille». Pour rappel, le Conseil des droits de l’homme était saisi du rapport sur l’examen périodique du Sénégal qui s’est déroulé le 5 novembre 2018.
Actusen.sn