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Consultation sur le cancer du col de l’utérus et du sein à Niakhar : « Sur 415 femmes dépistées, seules 7 ont un col suspect »

Les amazones du directeur général de la Société nationale de recouvrement (SNR), Me Bassirou Ngom, en collaboration avec le district sanitaire de Niakhar ont organisé du 13 au 15 Novembre des séances de consultation sur le cancer du col de l’utérus et du sein. Ainsi, 415 femmes ont été dépistées dont seulement 7 au col suspect et qui sont orientées a l’hôpital régional de Fatick.

Ces journées ont été clôturées, samedi 16 Novembre, par une séance publique de sensibilisation sur le cancer du sein et du col de l’utérus à la place publique de Niakhar sous la présence de  Maître Bassirou Ngom.

Dans une projection intitulée « les amazones de maître Bassirou Ngom face au cancer du col de l’utérus et du sein », ces nombreuses femmes se sont attachées les services du Dr Yaye Nini Sarr, responsable de la santé de reproduction au district sanitaire de Niakhar.

La blouse blanche en langue locale «Sérère» est largement revenu sur la prévention, les causes, les conséquences, le traitement de cette maladie de santé publique qui fait des ravages dans le monde et particulièrement au Sénégal.

« Étant responsable de la santé de reproduction, j’ai jugé nécessaire que cette activité a été d’une envergure très importante pour moi. Elle nous permet d’éduquer les populations mais aussi les aider à vraiment fréquenter les services de santé. Ceci va leur permettre de se dépister à temps de cette catastrophe et de se prendre en charge dans les plus brefs délais », dit-elle.

Cependant la situation n’est pas encore alarmante dans l’Arrondissement de Niakhar. Selon Dr Yaye Nini Sarr, « actuellement nous ne connaissons pas encore le taux de prévalence. Nous avons eu à dépister entre le 13 et 15 Novembre, 415 femmes dont 7 seulement ont un col suspect. Elles sont orientées à l’hôpital régional de Fatick. Nous attendons la colposcopie pour savoir, si réellement, c’est un cancer du sein ou c’est juste des servitudes ou des cols enflammés », renseigne Yaye Nini Sarr.

Pour terminer, elle précise que ses femmes n’avaient pas l’habitude de se consulter « parce qu’elles n’avaient pas la bonne information. Maintenant que cette soirée de sensibilisation est faite, la population est suffisamment éveillée pour embrasser les services de santé à temps et prendre cette fatalité à temps ».

Pour le moment puisque que la chimiothérapie coûte très cher, le leitmotiv reste la prévention et la sensibilisation pouvait-on entendre des nombreuses allocutions.

Matar Diouf, Correspondant à Fatick (Actusen.sn)

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