En visite ce mercredi à la foire internationale de Dakar (Fidak), le Haut commandant de la gendarmerie nationale et Directeur de la justice militaire, Cheikh Sène, a reconnu l’existence de pratiques illicites dans certaines Brigade de Gendarmerie. Seulement, selon lui, cela ne concerneraient que trois brigades sur plus d’une centaine. Il réfute également toute idée de bande organisée dans le corps des gendarmes.
«C’est vrai il a été décelé au sein de trois brigades sur les 120 que compte la Gendarmerie, des indices graves indiquant l’existence de pratiques illicites. Ces actes constituent des fautes graves, inacceptables, qui seront circonstanciés et sévèrement sanctionnés. Mais là, ce que je voulais dire et le souligner avec force, c’est que la corruption n’est ni organisée ni généralisée au sein de la Gendarmerie nationale. C’est l’une des institutions publiques qui sanctionne le plus ces formes de déviances qui sont contraires à l’éthique et qui ne font que ternir l’image de l’institution », a-t-il expliqué.
A l’en croire, «pour prévenir de tels comportements, des mesures sont prises par le Commandement. C’est le cas de la création de pelotons de surveillance routière qui sont mis à la disposition de l’inspecteur interne de la Gendarmerie. Il y’a aussi une meilleure optimisation du temps de présence des gendarmes sur les axes routiers.»
Actusen.sn