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Coup de gueule des avocats de Khalifa Sall : « il n’est pas question qu’il perde ses droits politiques »

Menaces des avocats de Khalifa Sall ! 100 jours après sa détention préventive dans l’affaire de la Caisse d’avance et à quelques jours de la tenue du scrutin du 30 juillet dont il est « tête de liste » d’une Coalition pour les Législatives, les avocats du Maire de la capitale ont fait face, ce mercredi, à la presse pour avertir l’Etat pour qui, une possible « perte de Khalifa Sall de ses droits politiques ».

Selon Me Seydou Diagne, porte-parole du jour, la détention de l’édile de la capitale ne répond qu’à des considérations politiques. A l’en croire, aussi bien l’ouverture de l’enquête de l’Inspection générale d’Etat (Ige) que l’information judiciaire, la vitesse avec laquelle les choses se sont passées, a intrigué plus d’un.

En effet, réitérant leurs propos devant la Chambre d’accusation, les avocats de Khalifa Sall menacent et dénoncent à la fois avec la dernière énergie, la détention préventive d’un citoyen qui jouit de tous ses droits de représentativité. Qui, de leur avis, est contraire à la justice et sape les ambitions politiques d’un candidat pour le suffrage universel. Suffisant pour qu’ils ruent dans les brancards.

« Par-delà la violation de ses droits civiles, il y a une volonté manifeste de le priver de ses droits politiques », a martelé Me Seydou Diagne appuyé par son homologue, Demba Ciré Bathily. A l’en croire, « il n’est pas question que Khalifa perde ses droits politiques ».

Partant de ce postulat, les robes noires au nombre de 17 qui défendent la cause du maire de ville de Dakar, interpellent l’Etat en ces termes.

« Nous demandons à l’Etat du Sénégal de laisser Khalifa Sall exercer ses droits de vote et, en tant que tête de liste de la Coalition Mankoo Taxawu Senegaal, battre campagne », plaident-ils, estimant que présumé innocent selon la loi et avant un jugement définitif, il bénéficie toujours de ses droits civiles et politiques.

Pour rappel, en détention depuis le 7 mars dernier, Khalifa Sall est poursuivi pour présumé blanchiment de capitaux, faux et usage de faux en écritures de commerce et détournement de deniers publics. Ce, dans l’affaire de la gestion de la Caisse d’avance.

Gaston  MANSALY (Actusen.com)

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