Au moment où Mouvance présidentielle et Opposition se crêpent le chignon autour de plusieurs sujets liés à l’actualité du pays, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan est allé, quant à lui, vaquer à du plus ô sérieux. En effet, Amadou Ba séjourne en Arabie Saoudite, où il a procédé, ce vendredi, avec le Président de la BID le Dr Bandar Mohammed HAJJAR, 2 accords de financement. L’un portant sur le Programme de Développement Durable du Pastoralisme dans le Sahel / Composante Sénégal, d‘une part. Et l’autre lié à l’avenant à l’accord de financement du Projet de Train Express Régional (TER) Dakar-AIBD.
Il s’agit, à cet effet, de deux signatures qui pèsent plusieurs milliards F Cfa. La preuve, rien qu’en ce qui concerne le Programme de Développement Durable du Pastoralisme dans le Sahel, la BID apporte un financement de 30,79 millions de dollars américains, soit près de 18 milliards de FCFA.
Aussi, profitera-t-il directement à près de 550.000 pasteurs et agro-pasteurs dans les régions de Saint-Louis, Matam, Louga, Kaffrine, et Tambacounda», a appris Actusen.com d’un communiqué du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan parvenu à sa Rédaction.
Voici, d’ailleurs, l’intégralité dudit communique portant ces deux accords de financement, ainsi que l’impact attendu sur les populations sénégalaises.
INTEGRALITE DU COMMUNIQUE
Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan Amadou BA a signé ce vendredi 24 mars 2017 en Arabie Saoudite, avec le Président de la BID le Dr Bandar Mohammed HAJJAR, 2 accords de financement portant sur :
- le Programme de Développement Durable du Pastoralisme dans le Sahel / Composante Sénégal, d‘une part ; et
- l’avenant à l’accord de financement du Projet de Train Express Régional (TER) Dakar-AIBD.
En ce qui concerne le Programme de Développement Durable du Pastoralisme dans le Sahel pour lequel la BID apporte un financement de 30,79 millions de dollars américains, soit près de 18 milliards de FCFA, il profitera directement à près de 550.000 pasteurs et agro-pasteurs dans les régions de Saint-Louis, Matam, Louga, Kaffrine, et Tambacounda.
Entre autres composantes de ce programme, on peut relever :
- le développement des infrastructures du pastoralisme et gestion des ressources naturelles ;
- l’amélioration des chaînes de valeur des bovins et des petits ruminants ;
- l’accès à la finance islamique ;
- l’appui au renforcement des capacités institutionnelles et organisationnelles.
Le Ministre Amadou BA s’est réjoui de l’approche intégrative que la BID mène, de manière systématique, notamment en Afrique subsaharienne avec le « Programme Régional Cadre de Développement d’une Résilience face à la récurrence de l’insécurité alimentaire au Sahel», sous l’égide du Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), et celui de l’hydraulique relatif aux « plateformes multifonctionnelles autour des points d’eau », sous l’égide de l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA), pour ne citer que ces deux programmes. Il s’est félicité du fait que la BID a très tôt compris que c’est une démarche orientée vers l’intégration réelle de nos Etats, au sein des différents ensembles auxquels ils appartiennent, qui est le gage le plus sûr de la croissance forte, inclusive et durable.
Quant à l’avenant relatif au Projet du TER, une impérieuse nécessité a milité pour la réallocation des ressources financées par la BID et qui seront principalement réaffectées à la composante Infrastructure du Projet. Cette composante comprendra désormais la conception, la construction et l’installation d’une double piste, de l’infrastructure ferroviaire et de toutes les structures reliant la Ville de Dakar à Diamniadio dans la phase I.
L’infrastructure comprend également la construction de ponts et structures associées, les travaux de drainage et d’assainissement, la construction de toutes les composantes rails standard et métriques, la conception et la construction des installations d’entretien pour l’infrastructure et le matériel roulant, ainsi que les travaux de protection de l’environnement. Ce financement prendra en charge, accessoirement, d’autres volets notamment le contrôle et la qualité des travaux, ainsi l’audit financier et comptable.
Avec la signature de la Composante / Sénégal du Programme de Développement Durable du Pastoralisme dans le Sahel le portefeuille de coopération entre le Sénégal et la BID, déjà composé de 28 projets, s’enrichit d’un nouveau programme qui porte le montant global de son portefeuille à 1 685 millions de dollars US, soit près de 960 milliards de FCFA.
Ce portefeuille est le reflet du dynamisme de la coopération entre la BID et le Sénégal, qui s’exprime à travers une compréhension mutuelle, un dialogue constructif, une flexibilité de notre chère partenaire dans l’alignement aux priorités du Sénégal, avec réalisme et pragmatisme, à travers des financements structurants comme en atteste celui dégagé pour le TER, qui porte sur un montant de 300 millions de dollars US, soit 197 milliards de FCFA de la BID. Ce montant est le plus élevé jamais approuvé par la BID, en faveur d’un pays membre, en Afrique Sub-Saharienne.
Cellule de Communication