Que ceux qui croient que le Chef de l’Etat, Macky Sall bénéficie depuis 2012 d’un vote « ethnique » à différents endroits du pays notamment au Fouta, revoient leur copie. Daouda Dia se porte en faux contre ces accusations qui ne tiennent pas la route, dit-il.
Il l’a fait savoir, mercredi, au cours d’un point de presse tenu à l’hôtel des députés lui ayant servi de tribune pour délivrer le score de 84% obtenu dans le département de Kanel aux élections législatives du 30 juillet dernier.
« Macky Sall ne bénéficie pas d’un vote ethnique. Mais identitaire. A Thiès, à la Médina et partout à travers le pays, on vote pareil », a commenté le premier questeur de l’Assemblée nationale du Sénégal.
Hamady Dieng : « le discours ethnique n’a pas sa place dans notre démocratie »
A l’en croire, ce n’est ni plus ni moins que des « particularités ». « On a vu des marabouts qui ont des partis politiques et personne n’en parle », rougit-il avant de poursuivre : « ce n’est pas un problème politique, qui mérite d’attirer l’attention des Sénégalais. Le pays a dépassé ce clivage et ces considérations d’un autre temps ».
« Macky s’est construit des bastions politiques au Fouladou, en Casamance et…au Fouta. Il faut qu’on arrête ce discours, qui n’a pas sa place dans notre pays et notre démocratie. Le Sénégal mérite plus que ce discours d’ethnie », a rajouté Hamady Dieng.
Pour autant, l’un et l’autre fiers de la victoire de Macky Sall dans le Fouta, pensent à sa réélection en 2019 avec score « mémorable » dans cette localité du pays. Tout un programme pour une Coalition qui n’a pas pu se taper plus de 50% au cours du scrutin législatif de dimanche passé.
Gaston MANSALY (Actusen.om)