Jusqu’au cou, de hautes autorités étatiques sont impliquées dans l’affaire de la fuite au Bac de la Session normale de l’édition 2017. En effet, d’après L’Observateur, les détails révélés par les téléphones portables et le mobilier de l’Office national du Baccalauréat confirment cette hypothèse.
D’après nos confrères de la Médina, c’est la photo des épreuves mises en causes qui a coulé les auteurs présumés des faits. Parties des agents de l’Office du Bac, tous les téléphones portables des subordonnées de Babou Diaham ont été saisis. Ce, poursuit L’Observateur, en vue de cerner le problème.
Par la suite, la machine judiciaire des enquêteurs s’emballe. Dans la foulée, ce sont des arrestations en cascade qui ont été notées. Dont des Professeurs connus et reconnus pour services rendus à la Nation comme ceux de Kahone et Thiès.
Pour sa part, Libération, qui va plus loin, titre en « UNE »: « les grossistes » de la fuite au Bac tombent ». Parmi eux, relate le canard, 4 fonctionnaires et un étudiant inscrit à la Faculté de Droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).
Mais aussi et surtout, deux assistants du Proviseur du Lycée de Kahone et un Professeur qui monnaye ses services au Lycée Malick Sy de Thiès.
Pendant ce temps, Libération renseigne que Babou Diaham, par ailleurs Directeur de l’Office du Bac, a été, pour la énième fois, longuement cuisiné par les éléments enquêteurs de la Division des investigations criminelles (Dic).
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