Créé depuis plus d’une décennie, l’association sportive et culturelle « Dail Dieg » (travailles et bénéficies- toi) au-delà du sport, s’active énormément dans le développement de ce village de la commune de Ngayokheme.
Les journées culturelles organisées annuellement et clôturées par une grande séance de lutte traditionnelle « sont de forts moments de communion mais également une autre façon de promouvoir cette culture bien de chez nous et notre sport national d’origine sénégalaise et que nous tentons d’exporter », indique Boucar Sene professeur et organisateur de l’événement.
Cette manifestation est toujours tant attendue par les populations locales comme celle expatriées. En effet c’est l’occasion de vivre trois jours d’intenses moments de traditions, de cultures et de sports. Et que dire du social qui occupe aussi une bonne place pendant ses journées?
« Nous œuvrons beaucoup dans le social. Nous luttons pour le développement du village dans toutes ses entités. Avec les recettes de nos activités, nous appuyons la case de santé, les groupements de femmes et finançons la jeunesse de manière assez souple.
« Dial Dieg » a également construit le logement des enseignants de l’école élémentaire du village. Le social a une dimension remarquable dans ce que nous faisons ici », reconnait Boucar Sene.
Nonobstant les efforts de ses fils, Sass Ndiafadj connaît un certains nombre de difficultés. « Le problème majeur demeure l’électricité. Sass est électrifié mais seulement avec deux amonts. Il reste des amonts à éclairé et nous nous battons pour ça. Au delà du courant reste la question des financements pour nos braves femmes. Avec les efforts que nous faisons, nous avons du mal à satisfaire toutes les demandes », reconnait le conseiller municipal. Tout compte fait, l’association sportive et culturelle « Dial Dieg » se démène pour le développement de Sass Ndiafaj.
Matar Diouf, Correspondant à Fatick (Actusen.sn)
