Quelques jours après, la mort par pendaison de l’émigré, Mouhamadou Seck à Touba Hlm, un corps en état de putréfaction avancée, non encore identifié, a été découvert ce jeudi au quartier Darou Khoudoss (tokorba). En effet, la pestilence provenant d’une fosse sur le bord de la route, a attiré l’attention des riverains. Ils ont alerté les sapeurs pompiers qui ont extrait le corps d’un homme. La décomposition était si avancée que le procureur près le Tribunal départemental de Mbacké a ordonné l’enterrement du défunt sur place. Une tombe a été creusée à côté par des prisonniers de la Maison d’arrêt et de correction de Mbacké. Mais, un chef religieux s’est opposé à la décision du procureur.
De plus, les populations riveraines ne voulaient pas non plus que la dépouille soit inhumée là-bas. Finalement, le ‘’ndigueul’’ Mbacké-Mbacké a été appliqué et le défunt est enseveli au cimetière de Bakhiya à Touba. Face à la presse, l’adjoint du commandant de la 23ème Compagnie d’incendies et de secours a fait la situation des faits. «On nous a alertés à la découverte d’un corps sans vie jeté dans une fosse septique. Nous avions eu des difficultés pour l’extraire et nous étions obligés de casser la couverture. Ainsi, un homme inerte à la vingtaine d’années environ y était».
Poursuivant son récit, l’Adjudant-chef, Ousseynou Dieng ajoute : «Le corps a été remis à la police qui va faire une enquête. Mais la population doit savoir qu’il est interdit de construire une fosse septique en dehors d’une maison. Car, cela peut causer d’énormes dégâts». Toutefois, les populations ont interpelé les autorités sur la fréquence des cas d’agressions et l’insécurité galopante qui sont occasionnés par le manque d’éclairage public.
Mor Mbaye Cissé, Correspondant à Mbacké (Actusen.sn)