« Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait.» La jeunesse croit beaucoup de choses qui sont fausses et la vieillesse doute de beaucoup de choses qui sont vraies. Nombre de médias nationaux et internationaux couvrent ce qu’on peut appeler le faux procès ou plutôt le lynchage médiatique d’Aliou SALL. Ils ont aussi couvert la marche du 14 Octobre et ont rapporté les accusations grotesques et insensées de délia d’initié, de dictateur et de bien d’autres à l’endroit de notre première institution, à savoir : le président de la république monsieur Macky SALL. Si la transparence doit être exigée au sujet des contrats entre l’Etat et les différentes sociétés dans le cadre de la découverte de pétrole au Sénégal, c’est tout à fait normal.
Par contre, l’acharnement médiatique pour une mise à mort du Maire de Guédiawaye, monsieur Aliou SALL, l’usage de la langue de bois en ce qui concerne le pétrole découvert au Sénégal, et, sur la gestion de la marche du 14 Octobre par les services de police nationale, ressemble beaucoup plus à une manipulation des opinions de la population nationale et internationale. Est-ce politiquement élégant vis-à-vis d’un Sénégal démocratique et d’un président élu par la plus grande majorité des sénégalais ? Au lieu de condamner cette attitude contraire au droit et au respect des valeurs de la République, nombre d’hommes politiques et autres opposants ont bu du petit lait.
S’opposer au gouvernement, à sa politique et à ses projets, est une attitude très normale. Mais se réjouir et afficher sa satisfaction à la suite d’une tentative de déstabilisation de la République, cela relève du manque de maturité politique. C’est à la limite de l’irresponsabilité. Au-delà de l’attitude de ces hommes politiques, l’on doit condamner aussi avec fermeté l’attitude de certains défenseurs de la démocratie et des droits de l’homme, de même qu’une certaine presse.
Tous ces acteurs de la Cité, doivent comprendre qu’ils ont le droit de critiquer le gouvernement et de demander l’amélioration de des conditions de vie des populations, mais ils doivent aussi comprendre qu’il y a des limites à tout et que leur citoyenneté ne donne pas tous les droits. Surtout pas celui de saper l’autorité de l’Etat et par ricochet de ternir l’image de l’Etat et du pays tant à l’intérieur qu’à l’étranger. Il est temps de savoir raison garder, et manifester sa colère dans les règles du droit, sans bafouer l’autorité de l’Etat, sans agression, fût-elle verbale?
Taire de telles incivilités reviendrait à laisser la porte ouverte à d’autres dérives qui pourraient encore être bien plus graves. Sous prétexte de faire la promotion de l’état de droit dans le pays et des citoyens n’hésiteraient pas à recourir à la force brutale pour en contraindre les dirigeants à abandonner tout bonnement le pouvoir ou à créer la décadence de l’Etat simplement. Tout anti démocratique qu’elles soient, de telles actions sont bien souvent soutenues par des organisations de défense de la démocratie et des droits humains. Quel paradoxe !
Il y a vraiment lieu de s’interroger sur l’attitude, pour le moins absurde de ces gendarmes des libertés. La promotion de la démocratie pour laquelle ils ne cessent de s’agiter, devrait commencer par le soutien sans réserve de notre régime démocratique, dont eux mêmes ont participé à la mise en place, que nous envient plusieurs pays à travers le monde. Ils devraient aider le chef d’Etat issu des urnes à faire respecter son autorité, pour que son programme en cours d’exécution soit de plus en plus visible par tous, en le protégeant contre les perturbateurs et usurpateurs.
Mais force est de constater que c’est souvent à leur instigation ou avec leur cautionnement, leur bénédiction que l’autorité de nos gouvernants est bafouée et contestée par des aventuriers. On a du mal à comprendre et à admettre que ces éminents avocats de la démocratie et des droits de l’homme puissent prendre position en faveur d’illuminés sans aucun projet de société en perspective, des bandits de grand chemin, cherchant à reprendre le pouvoir par la force tout en sommant les gouvernants dont la première Institution du Sénégal, de faire des concessions manifestement inadmissibles. Une telle attitude ne peut que favoriser le désordre.
Et n’importe quel plaisantin, n’importe quel aventurier pourrait se permettre de défier ou contester l’autorité d’un chef d’Etat démocratiquement élu, au nom de la démocratie et des droits de l’homme. La philanthropie n’existe pas en politique. Une action politique ou de portée politique, aussi désintéressée qu’elle puisse paraître est toujours guidée par un intérêt. « Durant toute ma vie, j’ai lutté pour la démocratie, les libertés. Ce n’est pas aujourd’hui qu’on va nous donner des leçons de démocratie.
Certes nous sommes humbles dans nos manifestations, dans nos actions, mais nous restons quand même des acteurs de premier plan pour la consolidation de la démocratie dans ce pays. Il n’y a d’ailleurs pas de raison qu’il n’en soit pas ainsi» le Président Macky SALL dans l’AS de ce jour 21 Octobre 2016. Qui dit mieux ?
Alioune Ndao
Secrétaire national chargé de la Diaspora Apr