Plus que quelques heures seulement, Barthélémy Dias connaitra son sort. Accusé de coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner, association de malfaiteurs, rassemblement illicite et détention d’arme à feu sans autorisation administrative, le Tribunal correctionnel de Grande instance de Dakar rend son verdict dans l’affaire dite de Ndiaga Diouf.
L’affaire jugée au fond en début d’année, le procureur ayant retenu toutes les charges initiales reprochées à Barthélémy Dias, avait requis 10 ans de prison ferme contre le maire Dakar-Sacré-Cœur-Mermoz. Au même moment, l’épée de Damoclès planait sur la tête de ses présumés complices, pour 2 ans de prison ferme pour les faits précités.
Pour mémoire, le défunt Ndiaga Diouf faisait partie du convoi de nervis qui avaient attaqué Dias-fils dans (sa) mairie le 22 décembre 2011 alors que la candidature à 3e mandat de Me Abdoulaye Wade était contestée par l’opposition et la société civile.
L’un des farouches «opposants» à ce coup de force, comme on l’appelait à l’époque, Barthélémy Dias alors, attaqué par des nervis supposés appartenir au Parti démocratique sénégalais (Pds).
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