Le crépuscule continue de s’abattre sur l’ancien dictateur gambien. La raison, après avoir été forcé à quitter la tête de son pays, après plus de 22 ans de règne sur fond de terreur, Yaya Jammeh voit sa descente aux enfers se poursuivre, notamment avec les élections législatives, dont les rideaux viennent de tomber.
Non seulement, la Coalition présidentielle, managée par son successeur Adama Barrow, a décroché 42 des 58 sièges du Parlement gambien. Mais aussi, d’après les procès-verbaux de la Commission électorale indépendante qui ont parlé, l’enfant de Kanilaï n’a pu récolter que 5 pauvres sièges.
La part du lion étant revenue à l’ex-chef de file de l’opposition, Ousseynou Darboe, longtemps gardé au frais dans les méandres de la triste prison Mile 2 et qui n’a dû sa liberté qu’à l’avènement du nouvel homme fort gambien, dont il était le patron du Parti politique.
Pour rappel, Yaya Jammeh a été défait, lors de la Présidentielle du 1er décembre 2016. Mais avait voulu se maintenir par la force au Pouvoir. Avant d’en être délogé par les Forces armées de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest dirigées par le Sénégal.
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