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Désormais, il est à la fois khalife général des « Tidianes » et porte-parole

Il n’est plus seulement khalife général des « Tidianes ». Désormais, Serigne Abdoul Aziz Sy est, également, porte-parole. Mais de la Coordination des Associations de Presse (CAP), afin que le nouveau Code de la presse, qui peine à être adopté par l’Assemblée nationale, soit voté et les nombreux maux dont souffrent les journalistes dissipés.

« Le Khalife général des Tidianes s’est dit très sensible au contenu du mémorandum et a compris que si rien n’est fait pour changer la situation, on va vers des dérives», a renseigné, sur senegalinfos.com, Ibrahima Lissa Faye, membre de la Cap.

Qui ajoute : « la grande satisfaction des membres de la Coordination des Associations de Presse est l’acceptation par Al Amine d’être leur porte-parole auprès des autorités pour que ce qui doit être fait soit fait : adoption du code de la presse, amélioration des conditions sociales, etc.).

Pour ceux qui ne le savent pas, ulcérés par l’existence en cale sèche des médias sénégalais dont l’environnement économique n’existe que de nom et n’ayant pas compris ce qui justifie le fait que le nouveau Code de la presse dorme dans les tiroirs décatis de l’oubli des tenants du Pouvoir, Ibrahima Lissa Faye, Mamadou Ibra Kâne, Bacary Domingo Mané, entre autres responsables de la CAP ont résolument troqué leurs Salles de rédactions contre des réunions de sensibilisation avec les différentes entités de la presse et des visites auprès de la Société civile et des familles religieuses.

« Les journalistes sont menacés parce que les salaires ne tombent plus à temps, les entreprises de presse frôlent la faillite, il n’y a pas de cotisations sociales ni à l’Ipres ni à la Caisse de sécurité sociale. Des choses extrêmement graves », s’indigne Ibrahima Lissa Faye sur les colonnes de nos confrères de senegalinfos.com .

Dans un coup de gueule digne du nom, Ibrahima Lissa Faye constate pour s’en désoler que «le Nouveau Code de la presse tarde à être voté. et la presse est devenue une profession où les gens entrent comme ils veulent et sortent comme ils veulent ».

Autre métastase cancéreuse de la presse : la Maison de la presse n’est pas épargnée. Présidée par Bara Ndiaye, responsable du Parti présidentiel à Méouane, et dont la gestion est ô combien décriée.

A signaler que la CAP va vers une marche, le 3 Mai prochain. Et cette manifestation qu’elle veut grandiose, ne sera qu’un pan d’un impitoyable plan d’actions de feu.

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