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Diabel Seck : un self-made man vendeur de «mbouss» devenu milliardaire au Sénégal

L’histoire de Diabel Seck peut couper le souffle et forcer l’admiration. Parti de rien et de la vente de sachets plastiques communément appelés «mbouss», le natif de Ngayène Darou, dans le Saloum, a forcé toutes les portes pour devenir un homme à la fortune qui fait des jaloux.
L’Observateur, qui a retracé son parcours, dans son édition de ce mercredi, conte la vie d’un marchand ambulant des années 80 à Dakar. Auprès de Libanais, Diabel Seck menait sa petite activité commerciale qui lui permettait, parfois, de faire bénéfice journalier de 3 500 Fcfa.
Avec ces bénéfices amassés çà et là, Diabel embarque pour une nouvelle aventure. Il se rendra, tour à tour, en Allemagne et aux Etats-Unis où il sera renvoyé, faute de papiers de séjour.
Mais il ne se décourage pas. Revenu au pays, raconte L’Observateur, Diabel Seck prend la direction de la France. Au pays de Marianne puis l’Italie, à Naples. Ici, c’est le même procédé pour se faire de l’argent : sacs, Cd, montres et autres objets de moindre importance.

Sans succès vraiment, Diabel revient s’installer définitivement au Sénégal. Cette fois, c’est la bonne. En 2007, lors du grand boom des marchés, comme il dit du régime de Wade, il gagne un marché avec Abm Technologies à hauteur de 59 millions F Cfa pour la fourniture de matériels informatiques. Et c’est de là que tout est…parti.
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