Africulturban en partenariat avec Positive Planet International a organisé hier mercredi un Ndogou de lancement du projet Digit’Elles à la maison des cultures urbaines de Ouakam. En effet ce projet financé par l’Unesco à hauteur de 54 millions de F cfa, a pour objectif d’accompagner 20 femmes de moins de 40 ans travaillant dans l’industrie créative digitale (Musique Assistée par Ordinateur, Photo, Graffiti, Deejaying).
Ce projet, si on en croit la présidente, est venu à son heure car selon elle, beaucoup de contraintes structurelles nuisent encore à la professionnalisation des femmes artistes. Lesquelles sont «le manque de formateurs, l’inexistence de structures de formation appropriées et l’inadéquation des types de formations accessibles. Ces barrières bloquent l’accès à des formations professionnelles adaptées aux nouvelles technologies de l’information et aux lois du marché».
Ainsi ajoute-t-elle, «des difficultés dans la pratique professionnelle du secteur apparaissent comme le manque d’employés qualifiés notamment dans la production et la promotion artistique. En parallèle, l’opacité et l’inefficacité des circuits d’information et de financement artistique qui engendrent une méconnaissance des créneaux d’allocations de fonds accessibles». Tous ces facteurs dit-elle «concourent à l’isolement des femmes artistes et à la faiblesse de leur stratégie promotionnelle».
Actusen.sn