Le second tour de l’élection présidentielle malienne, ce dimanche 12 août, oppose le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta au candidat de l’opposition Soumaïla Cissé, de l’Union pour la République et la démocratie. Huit millions d’électeurs sont attendus aux urnes. Suivez en direct cette journée de vote.
Contexte :
– Ibrahim Boubacar Keïta est arrivé en tête du premier tour du scrutin avec 41,4 % des voix. Son adversaire Soumaïla Cissé a obtenu 17,8 % des voix.
– Aliou Diallo, avec près de 8 %, et l’ancien Premier ministre Cheick Modibo Diarra, avec 7 % des suffrages exprimés, sont arrivés respectivement en troisième et quatrième positions. Ils n’ont donné aucune consigne de vote.
– Le taux de participation au premier tour était de 42,70%.
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17h : Le chef du village d’Arkodia confirme à RFI que le président d’un bureau de vote de cette localité située au sud-ouest de Tombouctou (Nord) a été tué par des présumés jihadistes. Selon lui, les assaillants ont également brûlé le matériel de vote et ont menacé d’autres bureaux de vote dans plusieurs villages du cercle de Niafunké.
Par ailleurs, selon le ministère de la Défense, trois agents électoraux ont été enlevés à Dianoulé à 11 km de Nampala, dans le centre du pays.
Le ministère indique également d’autres incidents. Dans le cercle de Douentza (région de Mopti) à Nokara, après le début du vote, les agents électoraux accompagnés de militaires ont fermé trois bureaux de vote sans explication, et à Gandamia, sur les 13 bureaux de vote de la commune, seul un a pu ouvrir.
A Ber, en revanche, les quatre bureaux de vote ont pu ouvrir, contrairement au premier tour.
15h : Dans le cercle de Diré dans le nord du pays, le maire-adjoint de Diré ne signale aucun incident particulier pour l’instant, sauf dans un village de la commune de Garbakoïra où des hommes armés ont volé et brûlé le matériel de vote ce samedi soir dans la nuit.
« Hier soir vers 23h, je dormais chez moi paisiblement, explique Bocar Djitté, directeur de l’école et président du bureau de vote du village de Tinem. Deux individus armés sont venus me réveiller. Ils sont sortis et ont tiré en l’air. Et ils m’ont demandé : « donne-nous le matériel de vote tout de suite ! » Je suis rentré dans la chambre, j’ai ressorti le matériel. Ils l’ont pris et ils sont partis. Ensuite je suis parti réveiller le chef du village pour l’informer. Le lendemain matin, on a vu qu’ils avaient brûlé le matériel de vote au bord du fleuve. On n’a pas pu voter parce qu’ils ont tout brûlé. »
Selon Bocar Djitté, une partie de la population du village a manifesté ce dimanche son mécontentement après cet incident.
Rfi.fr