Les auditions d’hommes politiques attirent l’attention du public. C’est pourquoi les auditeurs doivent rester sereins, face à ces hommes qui drainent des foules.
Le Doyen des juges d’instruction, Samba Sall, qui fait partie de cette race, l’a si bien compris. Ce juge dépeint silencieux s’est révélé, d’abord, avec l’affaire Aida Ndiongue, alors qu’il était, encore, juge du deuxième Cabinet d’instruction.
L’As, qui a dressé son portrait, l’a peint comme un homme calme. Selon le journal, Samba Sall souffre de bégaiement, qui l’empêche d’enflammer les audiences.
La proximité avec le maître des poursuites, un de ses camarades de promotion au Centre de formation judiciaire, est aussi d’un bon secours.
Ce qui pousse certains observateurs à le décrire comme l’autre bras de l’Alliance pour la République (Apr), Parti politique du chef de l’Etat, Macky Sall.
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