Cher Monsieur Samba DIENG,
Je vous adresse cette présente, pour quelques précisions, de taille!
J’ai été hyper fier de rendre hommage à Madame Maréme Faye, la Maréme Faye Sall qui œuvre dans le social et va au contact des populations de manière spontanée, leur marquer sa solidarité et soulager autant qu’elle le peut leurs préoccupations.
Je n’ai jamais été aussi fier et heureux que le jour où j’ai écrit ce poème que j’ai adressé à toute la presse pour sa large publication, étant entendu qu’à mon sens, l’homme heureux ou en colère crie, et rien n’exprime plus la profondeur des sentiments qu’un poème pour marquer son contentement envers l’action de haute portée sociale qu’elle avait réalisée.
Ma tague ko ba yeug ni dina ci contane nima contané si limou def !
Et Dieu sait que si je pouvais faire un plus bel hommage pour elle, je l’aurais fait !
Ces latrines réhabilitées, qui aux yeux des gens ne représentent rien, m’ont ramené à mon adolescence, et j’ai pu mesurer, contrairement à beaucoup de sénégalais combien le ravissement de ces populations de Pikine à qui elle avait rendu un pan de leur dignité d’êtres humains était élevé!
Et d’ailleurs j’ai eu l’occasion de repréciser ma penser et de défendre encore plus les actions sociales de Maréme Faye quand un « pikinois » l’avait violemment chargée, en l’accusant d’exploiter la misère des habitants de ce quartier, en leur offrant des matelas. Voici le titre de l’article, que vous auriez pu citer aussi : Marème Faye Sall, militante de la solidarité agissante
Bien avant cela, j’ai écrit un article titré Merci Maréme, pour la remercier au nom d’un collègue qui est mon doyen dans l’enseignement, et son ancien professeur, M. Mbaye dessin, comme on l’appelle affectueusement.
Je l’avais rencontré un jour, et la voix étreinte par une émotion profonde et sincère, il m’avait expliqué que Maréme lui avait donné un billet pour la Mecque, et tous les frais y afférent.
Quel enseignant ne serait pas content pour un collègue auquel elle a fait cette marque de reconnaissance ? Je lui avais promis d’écrire un article, pour l’en remercier ; ce que j’ai fait. Et d’ailleurs, je profite de cette tribune, pour dire à Maréme Faye Sall que son professeur El Hadj maintenant va à la retraite cette année et souhaiterait la rencontrer si possible !!!
Rassurez-vous quant à mes intentions, cher monsieur Dieng.
En ma qualité d’intellectuel, je ne me permettrai jamais de tout peindre en noir et de tout critiquer gratuitement. Et à chaque fois que Maréme Faye sera dans son rôle de compatriote sensible au sort des sénégalais et intervenant dans le cadre de sa fondation ou à titre personnel pour les soulager je la défendrai. Je l’en féliciterai, et je ne ménagerai aucun artifice pour lui marquer mon ravissement, et l’encourager vivement.
Tout autant, à chaque fois qu’elle se mêlera de la marche de l’Etat, violant un espace dont Mme Senghor, Mme Dia, Mme Diouf et dans une moindre mesure Mme Wade s’étaient tenues à l’écart, à chaque fois qu’elle ira au domicile d’un ministre démissionnaire pour le faire revenir sur sa démission, à chaque qu’un ministre du gouvernement dira en public qu’il le remercie pour sa nomination qu’il lui doit, à chaque fois qu’elle sera citée par un rapport d’un organe de contrôle pour des faits de népotisme comme fut le cas au COUD dernièrement, à chaque fois qu’elle interviendra dans les affaires de l’Etat pour faire nommer un de ses proches comme Abdoulaye Sylla à AHS, avec en conséquence leur intégration via cette société au capital de la nouvelle compagnie aérienne dont ils seront majoritaires, je la remettrai à sa place!
Enfin retenez que parmi les plus proches et intimes collaborateurs de M. Sall, ce qui n’est possible qu’avec le visa de Maréme, figurent des parents à moi auxquels je suis lié par le sang. Donc, s’il ne s’agissait que de me rapprocher de Macky, ou de Maréme, ç’aurait été une vieille histoire aujourd’hui.
Pour le reste, je vous remercie de me reconnaitre un certain talent littéraire.
A l’origine, j’étais effectivement professeur de lettres modernes, diplôme de l’ENS, après une maitrise de lettres à l’UCAD, obtenue avec la mention très bien, aussi bien au Certificat de maitrise, qu’à la soutenance de mémoire.
Je vous souhaite bonne réception de ce mail, et vous dresse mes salutations fraternelles, car nous sommes tous frères!
A l’avenir, trouvez une tournure plus heureuse, pour me faire la morale : la girouette ne trouve pas le vent. Elle montre de quel côté souffle le vent, à toutes fins utiles ; et, pour rebondir sur votre formule, la girouette que je suis censé être et que j’accepte en cette circonstance montre la porte de sortie à Maréme Faye Sall, que nous n’avons pas élue, en votant pour Macky.
Pour conclure, retenez bien que j’adore Maréme Faye Sall ! Mais ne dit-on pas que « qui aime bien châtie bien » ?
Cissé Kane NDAO
Président A.DE.R