Nouveau héros de la nation, il fait l’objet d’une surmédiatisation et est plus que jamais sous le feu des projecteurs. Interrogé par la chaine portugaise TVI 24, il s’est donc confié sur sa tragique enfance : « Mon père est en prison depuis que j’ai 12 ans. Ma belle-mère est morte et il fut accusé de l’avoir tuée. »
Eder, de son vrai nom Ederzito Antonia Macedo Lopes est né en Guinée-Bissau. Ainé d’une famille de cinq enfants. Ils débarquent tous au Portugal quand il a 3 ans. Ses parents qui traversent une période de difficultés financières le confie à une institution pour enfants à Coimbra. Il y suit une éducation catholique stricte et reste en contact avec sa famille.
A 11 ans , il commence à jouer pour un petit club non loin de son institut. L’année suivante, son père est alors emprisonné…
A sa majorité, Eder quitte enfin l’institut et signe avec un club de troisième du Championnat portugais, un premier contrat où il est payé 400€ par mois : « A chaque fois que j’avais des vacances, j’allais en Angleterre pour le voir ».
Alors que depuis la victoire du Portugal, des centaines de supporters lui envoient des lettres pour s’excuser de l’avoir critiqué ou de s’être moqué de ses performances précédentes, cette révélation vient ajouter un autre sentiment de respect pour ce sportif humble et discret.