La diffusion par des sites d’informations des images de l’inhumation de la regrettée animatrice Adja Déguène Chimère Diallo a heurté plus d’un. Un acte que tout le monde a condamné. Même au sein de la presse en ligne, il y a eu des réactions de désapprobation. Nous reconnaissons que cela a été une erreur et nous tenons à présenter nos excuses à sa famille et à l’opinion publique de manière générale.
L’Association des professionnels et éditeurs de la presse en Ligne (APPEL) est composée d’hommes et de femmes responsables et soucieux du respect des règles d’éthique et de déontologie qui sous-tendent l’exercice du journalisme. En attestent les nombreux travaux effectués dans ce sens et les dispositions également prises pour l’adhésion à l’association mais aussi le respect des critères de qualité et de professionnalisme. En effet, la Commission Ethique et Déontologie a fait son devoir. Le linge sale a été lavé en famille. On n’a besoin de l’arbitrage de personne.
Toutefois, cette dérive a été une aubaine pour les pourfendeurs de la presse numérique. Ces esprits malveillants, profitant de leur temps d’antenne à la radio ou de leurs plateaux de Télés, utilisent cette brèche comme une occasion en or massif, pour insulter les responsables de la presse en ligne. Se croyant investis de pouvoirs et de vertus, ces nouveaux « justiciers ou moralisateurs » nous accablent de leurs sarcasmes avec souvent un vocabulaire ordurier. Calomnies, injures, diffamation, délation, attaques injustes et injustifiées… tout y passe.
Et de toutes les injustices qui frappent les Administrateurs de Sites, voici la plus imméritée : l’émission « Xalass ». Au détour de laquelle, Mamadou Ndoye Bane, un homme inculte avec un esprit chétif, se mue en Procureur de la presse en ligne, pour déverser son trop-plein de bile sur les membres de l’APPEL.
Pire, dans leur dessein de nuire à l’image des gérants de Sites, Mamadou Mouhamed Ndiaye, formé à l’école de « Mame Yakhi Lalo » (des mômes qui excellaient dans le théâtre, au moment où leurs camarades allaient, tranquillement, à l’école dans les années 80-90) et Mamadou Ndoye Bane, ce militaire réformé s’en sont pris vertement aux administrateurs de sites sans leur donner la parole pour (b-a-ba du journalisme) un autre son de cloche. Et pourtant, le Porte-parole de l’APPEL, Mountaga Cissé a été bien enregistré. Mais comme c’est un débat à sens unique où on tombe sur les gens à bras raccourci, ce son n’a jamais été proposé au public.
Cela devait donner à l’opinion l’opportunité de recentrer le débat sur la polémique née de la diffusion malheureuse desdites images. Et, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, après avoir enregistré et censuré l’éclairage de Mountaga Cissé, Mamadou Ndoye Bane, l’homme de média, dont les études n’ont duré que le temps d’une rose, est revenu à la charge. Il persiste et signe sur les injures proférées, la veille contre les sites d’information, malgré le rappel à l’ordre sur fond de fumisterie de Mamadou Mohamed Ndiaye.
Comme en mission commandée, il allie mensonge et vaine tentative de mettre en mal les acteurs de la toile sénégalaise et la société. Borduré d’une vision de catastrophe, cet homme à la silhouette compacte se taille le costume d’un « dresseur » parfait. Or, il n’est ni tout noir, ni tout blanc. Et si certains Administrateurs de Sites n’étaient pas très responsables, au point de censurer certains de ses faits et gestes quotidiens, sa vie s’en retrouverait éviscérée en public et ses affects autopsiés.
Et malheureusement, des Mamadou Ndoye Bane qui, dans un pays normal et un paysage médiatique ordonné, n’auraient jamais droit à une émission audiovisuelle, il y en a plein au Sénégal. Depuis quelques années, on assiste à une floraison d’émissions animées par ces « présentateurs- pseudo journalistes » sortis des méandres, qui se sont arrogés le droit d’être des robins des bois de la presse. Il y a manifestement, ici, un mélange de genres et une surenchère qui ne disent pas leur nom.
L’arrivée des Fall Ndiaga, Ndoye Bane, Mamy Diop, Nafissatou Dièye (qui est très jeune, mais a presque fini de faire le tour des médias du Sénégal, du fait de ses limites intellectuelles et rédactionnelles) est révélatrice de l’état peu enviable de la presse sénégalaise. L’incursion de Nafissatou Dièye dans l’émission «Petit déj» de Walf a été désastreuse. De fil en aiguille, nous avons senti une volonté de vouer aux gémonies notre secteur.
Aussi bien, l’élément (radio-filmé) que le micro tendu à des jeunes stagiaires qui ne comprennent encore rien du métier dévoile la volonté funeste de Nafissatou Dièye qui chaque fois qu’elle parle de la presse en ligne c’est pour s’attaquer à APPEL. Or, elle a vraiment besoin de se compléter à l’école pour refaire son français boiteux mais aussi, d’avoir l’humilité de se faire coacher par des anciens sur les fondamentaux du métier. On comprend, dès lors, pourquoi son passage à la Rédaction de Actusen.com n’a duré que le temps d’une toute petite réflexion.
Ayant comme dénominateur commun le manque d’inspiration, ils gémissent de plaisir à s’attaquer aux membres de APPEL, à bondir sur des sujets avec des conjectures infamantes. C’est comme si les responsables des médias se contentaient des retombées pécuniaires que génèrent ces « talk-shows » qui mélangent le loufoque, le dramatique et la désinvolture. Ils usurpent la place des psychologues, des sociologues, des éducateurs spécialisés et font dans des généralisations dangereuses.
Il est temps que cette vaste campagne de dénigrement des Sites cesse. Laquelle campagne de désinformation a, visiblement, pour but de jeter le discrédit sur les hommes et les femmes qui ont choisi de s’investir et d’investir dans le journalisme en ligne. Mais c’est peine perdue. Car ces derniers, qui constituent l’APPEL, sont très décidés à polir, aujourd’hui plus qu’hier, l’image de la presse en ligne. N’en déplaise à ces « justiciers » médiatiques, qui, en matière de crédibilité, doivent revoir leur propre comportement.
Leur obsession à s’acharner sur l’exercice du journalisme en ligne et ses acteurs trahit peut être un « état psychologique » à psychanalyser certainement. L’adage du cordonnier mal chaussé peut aussi s’appliquer aux « justiciers médiatiques. Ces « ennemis » de la presse en ligne n’ont jamais rien pigé à rien. Mamadou Ndoye Bane et ses amis censeurs sont à l’image des cervelles de colibri dans des corps de grizzli : dites-leur bonjour, ils chercheront la réponse un bon moment.