Dans le monde rural, à la place de la Senelec, ce sont les concessionnaires qui vendent de l’électricité à la population et le Kilowatt/heure est vendu à 148 FTTC pour le service 4 contre 90 à 112 FTTC pour la Senelec dans les villes. Aujourd’hui, nous population du monde rural voulons de l’électricité au même prix que les grandes villes. On ne peut pas être paysan et payer des prix plus chers que le fonctionnaire.
Si on veut être un pays émergent, il faut que le secteur de l’électricité rural ait un régulateur qui joue son rôle et à qui on donne les moyens d’avoir l’autonomie nécessaire pour assumer cette responsabilité. Et qu’on ait aussi des consommateurs ou des défenseurs de consommateurs qui savent ce qui se passe dans le monde rural, qui savent quels sont les fondamentaux de ce secteur. On ne peut pas jouer avec les fondamentaux qui sont incontournables. Les populations du monde rural sont déjà « sous perfusion « et si l’Etat du Sénégal n’arrête pas cette tarification des concessionnaires, le monde rural risque d’être « électrocuté ».
Cheikh Kouta, Acteur de développement et Président des Jeunes ressortissant de Mboulougne dans le département de Guinguinéo