On craignait le trop peu, c’est finalement le trop-plein. En effet, une semaine après avoir été laminé à la Présidentielle gambienne, le dictateur Yaya Jammeh décide de perpétrer un coup de force. En se maintenant, contre le verdict des urnes, au Pouvoir.
Ce qui est un séisme digne du nom. Dans la mesure où le Président, démocratiquement élu, en l’occurrence Adama Barrow, s’attendait à une passation de service avec son prédécesseur.
Mais Yaya Jammeh vient de prendre de court tout son monde. Pour avoir endormi celui-ci, en acceptant sa défaite et en appelant même au téléphone son bourreau, dès les premières heures de sa défaite. Fait insolite : le Président sénégalais, Macky Sall, avait fini de féliciter le vainqueur de la Présidentielle.
Reste, maintenant, à savoir ce qu’il faille faire contre Yaya Jammeh, qui conteste les résultats, au motif que, dit-il, le comptage des bulletins de vote ne s’est pas fait dans les règles de l’art.
La question garde tout son sens, d’autant que ce que l’enfant de Kanilaï vient de faire n’est ni plus ni moins qu’un énième putsch. Après celui qu’il a fait pour arriver au Pouvoir, il y a de cela 22 ans.
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