Le dicateur gambien multiplie les actes de nature à mettre Washington dans tous ses états. Et le dernier coup de gueule du régime de Barack Obama a trait à l’occupation par les soldats de Yaya Jammeh de la Commission électorale indépendante, ce mardi, lorsque la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest était en Gambie pour négocier du retrait de l’enfant de Kanilaï du Pouvoir.
Et c’est dans un communiqué reçu, ce mercredi à APA, que les Etats-Unis ont condamné fermement cet acte, avant de demander aux soldats de mettre fin immédiatement au siège.
«Nous exhortons vivement les forces de sécurité gambiennes qui sont entrées au siège de la Commission électorale indépendante hier matin à se retirer et à ne pas menacer ou intimider les membres de la CEI », intime l’ordre le pays de l’Oncle Sam au dictateur.
Pour les Etats-Unis, « cette manifestation de force inutile et injustifiée est perçue comme une tentative de saboter le processus démocratique en Gambie qui a déjà été contrarié par le refus du président sortant Jammeh de se préparer à une transition légale en faveur du président élu Barrow ».
Toujours dans ce communiqué reçu par Apanews, selon les Etats-Unis, il n’y a pas de doute : Jammeh doit respecter la volonté du peuple gambien et accepter les résultats de l’élection du 1er décembre.
Autre chose qui irrite la Maison blanche : l’annonce faite par le parti du Président sortant, l’Alliance pour la réorientation patriotique et la construction, de contester l’élection devant la Cour suprême.
Il n’existe pas de «tribunal crédible » ne peut accorder un quelconque intérêt à une telle démarche, souligne le communiqué.
Les Etats-Unis finissent par jouer à se faire peur et disent se réserver le droit d’évaluer une série d’options pour répondre à la situation afin de faire respecter la volonté du peuple gambien » et de s’« assurer que quiconque recoure à la violence » soit obligé d’en répondre devant la justice.
Actusen.com
