ACTUSEN
People & Sports

Et si l’OM délaissait le Vélodrome ?

La question du loyer du Vélodrome revient sur le devant de la scène. La direction de l’OM négocie avec la municipalité de Marseille en vue d’accroître son rôle au sein du stade et de la ville. Elle serait même prête à construire une autre enceinte si ses requêtes n’aboutissent pas.

L’été 2017 annonce l’amorce de l’OM Champions Project. Un chamboulement est attendu au sein de l’effectif, partie la plus visible de l’iceberg. En parallèle, la nouvelle direction du club travaille sur d’autres dossiers, comme celui du loyer du Vélodrome, dont le bail actuel expire cette saison. Les négociations sont ouvertes entre Jacques-Henri Eyraud, le président, et Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille, soutenu par Roland Blum, son adjoint en charge des finances, et Claude Bertrand, son directeur de cabinet.

La direction de l’OM ne semble pas opposée à une hausse du loyer – la somme de huit millions d’euros est évoquée contre quatre cette saison – si la municipalité se montre plus flexible sur d’autres questions, notamment celle du centre d’entraînement. Plusieurs quartiers de la ville, et aux alentours, suscitent l’intérêt de la direction marseillaise. Si elle ne sent pas un réel appui, l’hypothèse de construire un autre stade est évoquée « en ultimes recours », révèle L’Equipe ce samedi.

Un précédent en 2014-2015

Dans tous les cas, l’OM espère dépasser son simple rôle de locataire du Vélodrome, ce qui limite sa flexibilité au sein de l’enceinte marseillaise. Plusieurs solutions s’offrent au club phocéen, comme celle d’entrer dans le capital d’Arema, comme le permet une clause du contrat entre la ville et l’entreprise en charge de l’exploitation du stade. L’OM privilégie la possibilité d’obtenir le statut d’opérateur délégué du stade et donc une marge de manœuvre plus conséquente au Vélodrome (animations, décoration, accueil, …).

A l’aube de la saison 2014-2015, la question du loyer du Vélodrome a déjà été l’objet d’un bras de fer entre la mairie de la ville et l’ancienne direction de l’OM. A l’époque, la somme de huit millions d’euros est réclamée ce qui provoque la réticence des dirigeants marseillais. Au final, un accord est annoncé fin juillet pour un loyer fixe de trois millions d’euros hors taxe, puis quatre millions les deux saisons suivantes, plus une part variable de 20% des recettes de l’OM au-delà de 20 millions d’euros annuels.

Football.fr

Leave a Comment