Nota Bene. L’expression citoyenne est une prise de parole, une expression à caractère public relative à la vie en société. Elle diffère en cela de l’expression personnelle. Celle-ci est le fruit de recommandation issue d’une table ronde au tour de la problématique : Choix éclairé de candidat présidentiel, à qui faire confiance, à la suite de dix jours de campagne électorale ?
Source d’inspiration. Extraits du Saint Coran Sourate 12, Verset 51 :« Nous ne connaissons rien de mauvais contre Joseph » Verset 54. Et le roi dit : « Amenez-le Joseph : je me le réserve pour moi-même ». Et lorsqu’il lui eut parlé, il dit : « Tu Joseph es dès aujourd’hui prés de nous, en une position d’autorité et de confiance ». Verset 55. Et [Joseph] dit : « Assigne-moi les dépôts du territoire : je suis bon gardien et connaisseur ». 56. « Ainsi avons-nous affermi (l’autorité de) Joseph dans ce territoire et il s’y installait là où il le voulait. Nous touchons de Notre miséricorde qui Nous voulons et ne faisons pas perdre aux hommes de bien le mérite [de leurs œuvres] ». Verset 57. « Et la récompense de l’au-delà est meilleure pour ceux qui ont cru et ont pratiqué le piété ».
Avant propos
Depuis belle lurette, plus précisément de 2O12 à nos jours, le constat est général au niveau du peuple. Le Président de la République Macky Sall, a dans cette longue période de gouvernance, inscrit au cœur de son action politique : le renouvellement de son mandat ; au détriment de l’amélioration des conditions de vie des populations aux abois. Des observateurs avertis, politologues de référence et autres analystes pointus, à travers diverses publications de haute teneur, ont pointé du doigt cette orientation défectueuse du pouvoir. Dans un rapport d’étude, base de référence leurs conclusions d’étude et de recherche ces experts mentionnent sans confidentialité et avec promptitude que : « Le temps du mandat de Monsieur Macky Sall n’a pas a été consacré, ni au redressement et à la consolidation des fondamentaux de l’économie. Encore moins, au renforcement des instruments de la bonne gouvernance ou à l’amorce de la prise en charge des attentes sociales urgentes des populations. Ce temps a seulement servi à préparer le terrain politique avec sa coalition Benno Bokk Yaakaar, pour l’impulsion d’une vision politique pour des intérêts antidémocratiques. Lesquelles options démagogiques, ne sont autres que sortir vainqueur au scrutin de du 24 Février 2019 ».
C’est dans cette vision ténébreuse que les dérives tapageuses de toutes sortes ont été mises en œuvre. Le parrainage est la référentielle désastreuse qui a été conçu. Cette loi décriée en masse, est le fruit d’une ambition politique d’un homme. Ce dernier, bien que, fortement imprégné du vécu alarmant et quotidien de ses compatriotes aux abois, a décidé de s’offrir de nouvelles manœuvres via la fiche conductrice de ce croc en jambe anti constitutionnel, aux antipodes de la démocratie et de l’éthique républicaine. Lesquelles manies, ont offusqué les générations actuelles et celles du futur. Voici donc que s’annonce le temps d’un nouveau départ, celui de lutter contre ce fauteur de trouble et auteur de cette initiative déstabilisatrice, des fondements des droits de l’homme ; en tous les sens ».
Mise à niveau :
La campagne électorale pour le scrutin du 24 Février 2019 s’étiole de jour en jour. La ruée humaine devrait faire comprendre les références et les ressources de la population. L’identification de la demande et les besoins spécifiques des publics cibles par rapport aux enjeux de la Présidentielle, à leur situation socio-économiques, au comportement civique devraient être le pré requis politique. La politique politicienne et les intérêts privés ont, en cette période décisive, pris le dessus sur les intérêts supérieurs de la nation à bien des égards. Le peuple est témoin d’un étalage du gaspillage des deniers publics sans précédent. Ceux qui gaspillent s’en glorifient. Par contre, la population, témoin oculaire de cette gabegie, semble à juste raison, refuser de s’embarquer dans un wagon, conduit par une locomotive enrouillée sur des rails désuets.
Ces véritables acteurs devant les isoloirs des urnes ouvertes dès l’apparition de l’astre du jour au 24 Février, ont encore les plaies béantes sur leurs dos. Dans les faits, en lieu et place d’une gestion transparente, sobre et vertueuse promise, le constat est une gouvernance folklorique, clientéliste, népotiste, gabégique et laxiste. Nos maigres ressources de pays pauvre et très endetté, sont dilapidées à des seules fins politiciennes. Nos libertés publiques, durement acquises depuis des décennies, sont désormais devenues conditionnelles. La démocratie et la bonne gouvernance ne sont plus qu’un leurre.
Introduction :
En effet, aucun secteur de l’économie nationale n’est actuellement épargné par la précarité.
Les sénégalais sont écrasés par le coût élevé de la vie, le chômage chronique des jeunes sont obligés de subir l’insécurité, l’indiscipline, la corruption et l’insalubrité. La plus grave crise qui frappe actuellement notre société est une crise morale. Nos valeurs cardinales de dignité, d’honneur, de probité et de loyauté sont presque abandonnées au détriment du reniement, du non-respect de la parole donnée, de la trahison, et les mensonges d’État.
Eléments d’appréciation.
Toute la gestion de nos ressources, la distribution de nos attributs, l’allocation de nos talents sont empreintes de pleines externalités négatives. Les analystes de constater partant d’études d’experts fiables que : « De 2012 à nos jours au Sénégal, la politique socio-économique, menée dans toutes ses composantes et aspects adjacents est à l’opposé de tous les axes orientés pour un développement durable et harmonieux ; afin que, les populations puissent reprendre leur destin en main que de se laisser conduire sans boussole.
En définitive, une émergence d’action citoyenne dès la pointe du jour du 24 févier 2019 est le seul engagement patriotique sans commune mesure. Cet élan est capable d’apporter un remède pour l’ajustement dés équilibres rompus à cause de la mal gouvernance mise en orbite par le pouvoir finissant.
Résumé du projet :
Au delà de l’engagement de ne plus être victimes des fautes du passé s’amplifier en s’amoncelant, la signification inspirée, de l’englobé de opinion, est sous le prisme d’une détermination populaire réelle. Les actions attenantes y trouvent une base motivation dans ce contexte de renouvellement, de mandat présidentiel. Il est question d’un bon choix d’homme pour la noble et exaltante charge de gardien de la constitution. La dimension citoyenne de cet enjeu est sans commune mesure d’ordre républicaine et démocratique.
« La manipulation de Macky Sall, le fait qu’il ait installé une volonté, une culture de changer la donne en matière de compétition électorale a permis aujourd’hui, au peuple globalement, de s’ouvrir les yeux et par ricochet battre le fauteur de trouble constitutionnel. Choisir un Président de l’opposition est un choix cohérent, responsable : Reconsidérer l’état de droit-Rebâtir au Sénégal une nouvelle synergie, un nouvel espoir de mieux vivre dans la paix la concorde nationale. L’homme qu’il faut à la place qu’il faut.
Les citoyens sénégalais et de la diaspora, constituent dans une dynamique citoyenne une entité populaire fort préoccupée et très représentative pour identifier, sélectionner et enfin retenir par une unité d’action, ce nouveau profil aux valeurs intrinsèques de Président ; à qui faire confiance dans la gestion des trésors de l’Etat. Le Sénégal est un pays en quête d’un nouveau type de gouvernance politique porteur. Pour ce faire, notre pays mise sur des atouts essentiels: un fort potentiel en ressources humaines, des richesses naturelles encore faiblement valorisées, une stabilité politique et sociale réelle, une démocratie d’une qualité reconnue, des institutions crédibles, un positionnement géographique stratégique.
Le management à visage citoyen de l’intitulé du titre y trouve un terreau fertile, pratique et revalorisant. Convenons-en, ce qui donne succès à une idée puisée dans l’esprit du peuple, c’est le talent de ceux qui la portent. Cela prend plus que de l’intelligence, du courage ou de la chance : ça prend une vision quasi divine.
NB : A suivre Les fondamentaux de l’opinion
Serigne Saliou Fall
Consultant international accrédité au Groupe de Consultant Pluridisciplinaire et multidimensionnel.
ssfallconsultant@globalservicetic.ca