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Contribution

Faut-il vraiment vacciner les filles contre le cancer du col de l’utérus?

   Le col de l’utérus est la partie basse et étroite de l’utérus. Le cancer de l’utérus se développe sur la muqueuse du col, c’est-à-dire sur le tissu qui le recouvre et prend naissance dans la première couche de muqueuse appelée épithélium. La cause principale de cette maladie est une infection persistante par un virus qui s’appelle le papillomavirus humain HPV (human papillomavirus).

   Lorsque ce virus séjourne longtemps dans le col de l’utérus, il peut provoquer des modifications précancéreuses et dans de rares cas, ces lésions peuvent évoluer en cancer. Cette évolution se fait de manière très lente car il faut 10 à 15 ans après infection par un virus pour qu’un cancer apparaisse. Dans la majorité des cas, l’infection est maîtrisée par le système immunitaire et le virus est éliminer sans autre conséquence pour le corps.

   Il existe plus de 150 génotypes de papillomavirus différents parmi lesquels certains sont sexuellement transmissibles et sont responsables des cancers du col de l’utérus. Dans quasiment 100% des cas, 13 types de virus HPV peuvent être détectés. Il s’agit des types 16, 18, 31, 33, 35, 39, 45, 51, 52, 56, 58, 59 et 68. Ces HPV à haut risque peuvent être retrouvés dans 88% des cancers de l’anus, 70% des cancers du vagin, 50% des cancers du pénis et 43% des cancers vulvaires et dans certains cancers de la sphère ORL (oropharynx surtout).

   Les virus les plus impliqués dans le cancer du col de l’utérus sont le plus souvent les HPV 16 et 18 et rarement les HPV 31, 33 et 35. Les infections HPV sont très fréquentes chez la femme jeune et régressent spontanément le plus souvent. Autrement dit, toutes les infections n’évoluent pas vers un cancer. Le virus est détecté chez 30% des femmes de moins de 30 ans, et chez 10% des femmes au-delà de cet âge. Le risque d’infection augmente pour atteindre 60%, 5 ans après le début des relations sexuelles et diminue à moins de 10%  après 40-45 ans.

   A ce jour, il existe trois types de vaccin contre le cancer du col de l’utérus. Il s’agit :

  • Le Cervarix, un vaccin bivalent commercialisé par le laboratoire Galaxo Smith Kline (GSK) contre les HPV 16 et 18,
  • Le  Gardasil 4, un vaccin quadrivalent commercialisé le laboratoire Merck contre les HPV 6, 11, 16 et 18
  • Le Gardasil 9, un vaccin nonavalent commercialisé par Merck contre les HPV 6, 11, 16, 18, 31, 33, 45, 52 et 58.

   Ces vaccins protègent contre le cancer du col de l’utérus, mais ne protègent pas contre tous les virus qui peuvent provoquer des cancers. il n’assure donc pas une protection totale. C’est pourquoi, le dépistage par frottis du cancer du col de l’utérus reste essentiel. Mis sur le marché en 2006 aux Etats unis, dans l’Union européenne et en Suisse, le Gardasil a été salué comme une avancée médicale extraordinaire et très rapidement, il a été inclus dans les calendriers vaccinaux de nombreux pays industrialisés, au motif que le cancer du col de l’utérus représentait le deuxième cancer le plus meurtrier chez la femme.

   Débute alors une campagne sans précédent pour faire de cette maladie une cause nationale et internationale. La première cible du lobbying sont les politiques américains. Rick Perry, gouverneur républicain du Texas est le premier à promulguer une loi fédérale obligeant toutes les filles âgées de 12 ans de son Etat à se faire vacciner. Il l’annonce solennellement le jour même de son investiture. Durant sa campagne, il a bénéficié d’un chèque de plusieurs milliers de dollar de la part du laboratoire pharmaceutique Merck et son chef de cabinet Mike Tomey n’était autre qu’un ancien lobbyiste de Merck.

   Partout dans le monde, des stratégies de lobbying féroce sont mises au point, obligeant même des chefs d’Etat à faire la promotion du vaccin,  notamment François Hollande lors de la présentation du Plan National de Lutte contre le Cancer (2014-2019). Pour Michèle Rivasi d’Europe Ecologie Les Verts (EELV), « c’est la première fois qu’on voit un Président s’exprimer en faveur d’un médicament ».

   Après quelques années de commercialisation du Gardasil, des effets secondaires sont signalés dans plusieurs pays. En Espagne, les élus avaient voté la vaccination de la jeunesse locale, alors que le pays était un des moins touché en Europe par les virus HPV. Ce qui provoqua l’ire de Carlos Alvarez –Dardet, professeur de santé publique à l’université d’Alicante. En 2009, deux jeunes filles présentant des convulsions avaient été hospitalisées, à la suite d’une vaccination au Gardasil. Dans le doute, le programme de vaccination avait été suspendu avant sa reprise quelques temps après.

   En France, en 2010, 09 plaintes contre X ont été déposées au tribunal de Bobigny par Camille Kouchner, fille de l’ancien ministre de la santé Bernard Kouchner, « pour atteinte involontaire à l’intégrité physique et tromperie aggravée ». L’avocate représentait des jeunes femmes atteintes de myasthénies, de maladies auto immunes, de maladie de Verneuil. Toujours en 2010, la fille Adriana Kolbecher âgée de 17 ans décède d’une « Encéphalite auto-immune » et les médecins de l’hôpital Rangueil de Toulouse ne comprenne pas pourquoi le cerveau de cette enfant s’était enflammé aussi violemment. Avant son décès, elle se plaignait d’idées noires, de fatigue, de fourmillements dans les jambes

   Au japon, le 14 juin 2013, le ministre de la santé a décidé de retirer ses recommandations en faveur de la vaccination contre le cancer du col de l’utérus, suite à de nombreuses plaintes sur les effets secondaires du vaccin. Il est en effet relevé de nombreux cas incluant des douleurs et des phénomènes chroniques d’engourdissement et d’insensibilité. Instruction a été donnée aux gouvernements locaux de ne plus promouvoir l’usage des vaccins HPV dont le programme avait démarré en 2010 et concernait les filles âgées entre 12 et 16 ans.

   En Colombie, le 16 février 2015, le gouvernement a rendu obligatoire le vaccin contre le HPV, provoquant la démission de Fernando de la Hoz, directeur général de l’INS (Institut National de la Santé) le 26 février 2015. Trois mois plus tard, le 08 mars, en conjonction avec les défilés célébrant la journée mondiale de la femme, des marches ont été organisées  à Bogota, à Carmen de Bolivar, Cali, Medellin et Sincelejo pour contraindre le gouvernement (qui croit que les problèmes de santé des jeunes colombiennes sont dus à un syndrome psychogène de masse) à suspendre la campagne de vaccination.

   Le docteur Yehuda Schönefeld, sans doute le plus grand expert mondial des maladies auto immunes rejoint le combat des parents colombiens et déclare qu’il ne recommanderait pas le vaccin HPV pour sa propre fille et lorsqu’on l’a interrogé sur la théorie du syndrome de la psychogenèse de masse, il répond ceci : « lorsque nous avons administré ce vaccin à des souris, elles ont présenté les mêmes symptômes que les filles vaccinées. Je ne crois pas que les souris puissent s’ensorceler l’une l’autre. Comme tout médicament prescrit à un patient, il nous faut examiner si certains vaccins sont bien nécessaires. Si les effets négatifs l’emportent sur les avantages, le vaccin ne devrait pas être prescrit ».

   En Suède, le Gardasil est utilisé depuis 2006 et le programme de vaccination a été généralisé en 2010, avec une couverture vaccinale des adolescentes âgées de 12 ans de près de 80%. D’après le Nationellt Kvalitestsregiter for Cervix Cancerprevention, l’incidence standardisée du cancer du col de l’utérus a augmenté progressivement depuis la vaccination passant de 9.6 en 2006 à 9.7 en 2009,  jusqu’à 11.49 en 2015. L’incidence du cancer invasif du col de l’utérus a augmenté de 19% chez les femmes de 20 à 29 ans, de 47% chez les femmes de 30 à 39 ans et de 40% chez celles de 40 à 49 ans.

   En Norvège, selon le Cancer Registry of Norway, depuis la couverture vaccinale, le registre de cancer montre une augmentation de l’incidence standardisée du cancer du col de l’utérus de 12.2 en 2009 à 13.2 en 2012 et 14 en 2015. Entre 2007 et 2015, l’incidence du cancer invasif du col a augmenté de 8% chez les femmes de 20 à 29 ans, de 65% chez celle de 30 à 39 ans et de 50% chez celles de 40 à 49 ans. Par contre, durant la même période, une diminution du cancer invasif du col de l’utérus a été observée chez les femmes qui n’ont pas été vaccinées de – 11% pour  les femmes âgées de 55 à 64 ans, de -16% pour celles de 65 à 74 ans et -29% pour celles de 75 à 85 ans. D’après Nordcam, de 2007 à 2015, l’incidence des cancers ORL chez les femmes norvégiennes (vaccinées à plus de 80%) a augmenté de 75% (de 0.67 à 1.18).

   L’Australie est le premier pays à organiser la vaccination de masse pour les filles dés 2007. D’après l’Australian Institute of Health and Welfare, l’incidence standardisée dans la population générale n’a plus diminué depuis le lancement de la vaccination. Pire, les femmes des groupes vaccinés ont vu leur risque augmenter fortement : 100% d’augmentation d’incidence pour celles de 15 à 19 ans (de 0.1 en 2007 à 0.2 en 2014), de 113% d’augmentation pour celles de 20 à 24 ans (de 0.7 à 1.5) vaccinées alors qu’elles avaient entre 13 et 17 ans. Dans cette mémé période, les femmes plus âgées (donc non vaccinées) ont vu leur risque diminuer de : -17 % pour les femmes de 55 à 59 ans( de 9.7 à 8.1) de -13% pour celles de 60 à 64 ans (de 10.3 à 8.9) et de -23% pour celles de 80 à 84 ans (de 14.5 à 10).

   En Grande Bretagne, selon l’Office of National Cancer, la vaccination ciblait les filles de 11 à 13 ans dés 2008. Non seulement l’incidence standardisée dans la population générale n’a plus diminué depuis cette date, passant de 9.4 en 2007 à 9.6 en 2015, mais aussi les femmes de 20-24 ans vaccinées pour plus de 85% d’entre elles alors qu’elles avaient entre 14 et 18 ans, ont vu leur risque de cancer augmenter de 30% en 7 ans (de 3.1 en 2007 à 4.3 en 2014). Les femmes les plus âgées, non vaccinées ont vu leur risque diminuer de -13% pour les femmes âgées de 65 à 79 ans et – 10% pour celles de plus de 80 ans.

   Aux Etats-Unis, d’après le Cancer Statistics Review, l’incidence standardisée du cancer invasif du col de l’utérus avait diminué de 33% entre 1989 et 2007     ( de 10.7 à 6.67) avant la commercialisation du Gardasil, mais tend à augmenter de 0.1 Depuis la vaccination. La couverture vaccinale est assurée à prés de 60% et les mêmes tendances sont observées selon les groupes d’âge : les femmes de plus de 50 ans qui ont échappées à la vaccination ont une baisse de 5% de leur risque (de 10.37 en 2007 à 9.95 en 2015) , alors que les femmes les jeunes qui regroupent les vaccinées, ont vu leur risque augmenter de 4% (5.24 en 2007 à 5.47 en 2015).

   En Inde, en 2012, après une campagne de vaccination contre le HPV qui avait provoqué plusieurs morts chez les jeunes filles, la Cour Suprême a sommé les grands acteurs de ce carnage à s’expliquer. Il s’agissait de la Fondation Bill et Melinda Gates, de l’Organisation Mondiale de la santé, de PATH (Programme for Appropriate Technology in Health), financé par la fondation Bill et Melinda Gates et de GAVI (alliance mondiale pour la vaccination, financée par la Fondation Bill et Melinda Gates).

   En conclusion à cette revue internationale des données, nous constatons que dans tous les pays à forte couverture vaccinale élevée, les registres officiels révèlent une augmentation de l’incidence des cancers invasifs du col de l’utérus, qui apparait 3 à 5ans après la campagne de vaccination, et qui affecte particulièrement les groupes d’âge qui ont été les plus vaccinés. Et dans ces mêmes pays, les femmes qui n’ont pas subi de vaccination, ont vu leur risque de cancer baisser. A comparer ces pays avec la France avec un taux de vaccination très faible (-20%), l’incidence ne cesse de diminuer passant de 15 en 1995 à 7.5 en 2007, 6.7 en 2012 et 6 en 2017.

   Le vaccin, conçu pour lutter seulement contre quelques souches HPV crée une niche écologique favorable au développement d’autres souches beaucoup plus dangereuses. Cette situation est confirmée par Fangjian Guo de l’Université du Texas et explique la terrible histoire de Sarah Tait, championne olympique d’aviron aux J.O de Londres en 2012, morte du cancer du col de l’utérus à 33 ans après avoir été vaccinée. Cette hausse de l’incidence peut aussi s’expliquer par les vaccinations de rattrapage administrées aux filles déjà actives sexuellement, alors que la FDA avait recommandé de faire la vaccination avant les premiers rapports sexuels.

   En outre, les adjuvants du Gardasil tels que le borax (ou borate de sodium) est classé en 2008 par la réglementation européenne comme toxique, avec les indications R60 (peut altérer la fertilité) et R61 (risque pendant la grossesse d’effets secondaires néfastes pour l’enfant). Des craintes sont soulevées sur la possibilité d’une altération de la fertilité. Des cas de jeunes femmes diagnostiquées « ménopause précoce » sont publiés dans le journal américain d’immunologie. La fréquence de ces cas peut être masquée par le fait que les jeunes filles vaccinées sont souvent sous contraception.

   Une étude publiée aux Etats-Unis en juillet 2018 révèle que les taux de natalité ont récemment chuté. Les taux de natalité pour 1 000 femmes âgées de 25 à 29 ans sont passés de 118 en 2007 à 115 en 2015. Toujours d’après cette étude, un facteur pourrait être la vaccination contre le HPV car peu de temps après l’homologation du vaccin, plusieurs cas d’insuffisance ovarienne ont été signalés.

   Une autre danoise menée par le Dr Brinth a listé les effets secondaires du vaccin : syndrome de tachycardie orthostatique posturale (STOP), syndrome de fatigue chronique – encéphalomyélite myalgique (SFC-EM). Ces symptômes toucheraient le système nerveux autonome. Suite à ces travaux, les autorités sanitaires danoises de la santé et du médicament ont demandé à l’Agence Européenne du  Médicament (EMA) d’étudier les recherches du Dr Brinth. En novembre 2015, dans sa réponse, l’EMA nie tout lien de causalité entre les vaccins (Gardasil et Cervarix) et le développement de STOP. Cette réponse provoqua la colère de Cochrane (réseau de 37 000 contributeurs dans 130 pays) à déposé une plainte auprès de l’EMA et dénonce de façon virulente les pratique de l’agence.

   Le Gardasil, vaccin qui a été mis sur le marché par fast track (voie accélérée) a bénéficié du soutien de responsables politiques et institutionnels. Julia Gerberding, directrice du Center for Disease Control(CDC), de 1998 à 2009 puis nommée Présidente de la division vaccins de Merck. Hilary Clinton, en novembre 2005, adressait une lettre au secrétaire d’Etat à la Santé pour mettre le Gardasil sur le marché dans les plus brefs délais, le laboratoire Merck avait sponsorisé la fondation de son mari Bill Clinton.

   Malgré les controverses, malgré les alertes des médecins et scientifiques du monde entier, malgré les pétitions,  malgré l’annulation de la recommandation du vaccin en Autruche et au Japon (juin 2013), malgré son interdiction en Utah (Usa) en mai 2016 et dans certaines contrées et récemment au Chili, le Sénégal a inscrit le vaccin contre le cancer du col de l’utérus  dans le Programme Elargi de Vaccination (PEV) et a lancé sa campagne de vaccination de masse en fin octobre 2018. Dans la même semaine, les victimes des effets secondaires du vaccin manifestaient au Japon pour réclamer des indemnisations.

   Ce programme est financé par GAVI et l’Etat du Sénégal. Cette année, 200 000 filles âgées de 9 ans seront vaccinées et 900 000 filles entre 11 et 14 ans l’année prochaine, d’après le communiqué de presse de GAVI. Rappelons toujours selon leur communiqué que 1,5 millions de préadolescentes et d’adolescentes ont déjà reçu le vaccin durant ces trois dernières années. Le Sénégal devient ainsi le premier pays de l’Afrique de l’Ouest soutenu par GAVI,  à introduire le vaccin anti HPV dans son programme de vaccination systématique, et les autorités sanitaires de s’en glorifier.

   Rappelons toujours que c’est Bill Gates,  premier donateur privé de GAVI (à travers sa fondation) qui disait en 2010, lors d’une conférence en Californie: « Voyons d’abord la population. Le monde compte aujourd’hui 6,8 milliards de gens. Il se dirige vers 9 milliards.  Or, si nous faisons un excellent travail sur de nouveaux vaccins, soins de santé, services de santé génitrice, nous abaissons cela de 10 ou 15% ».

   Seulement, depuis le lancement de ce programme, des vidéos circulent dans les réseaux sociaux pour dissuader les parents, et très vite, des médecins ont envahi les radios et les plateaux de télévision et promettent que le vaccin ne présente aucun risque sinon des effets secondaires négligeables tels que des douleurs au point d’injection etc.…

   C’est légitimement inquiets, que des parents se dressent contre ce vaccin qui fait parler de lui tous les mois, et dans tous les points du globe.  A l’instar du méchant Médiator (mis sur le marché par le laboratoire Servier) qui était interdit en Allemagne et qui a fait beaucoup de victimes avant d’être interdit en France en 2009, à l’instar du Vioxx ( mis sur le marché par le laboratoire Merck) contre l’arthrose avec son cortège de morts, interdit en 2004, le Gardasil subira t’-il le même sort, le temps de faire des dizaines de milliers de victimes?

 Entre un cancer possible dans 20, 30 ans et des désastres à subir hic et nunc, n’est-il pas logique d’attendre des études beaucoup plus approfondies sûres  et indépendantes avant d’engager des filles innocentes dans l’incertitude ?  Si avec la vaccination, la protection est de 70% et qu’il reste 30% de risque d’attraper le cancer du col, même si vaccinée, cela n’exempte pas les jeunes femmes à faire le frottis cervico-vaginal. Pourquoi diable ne pas orienter tous ces milliards dans le dépistage qui est le moyen le plus sûr pour prévenir ce cancer ?

   Devons-nous accepter ce que disent les multinationales et leurs experts, alors qu’il existe une épidémie mondiale des effets secondaires de la vaccination contre  le cancer du col de l’utérus ? Le risque de favoriser le cancer qu’il est sensé prévenir, couplé aux effets secondaires connus déclinés partout où il y’a une forte couverture vaccinale, enlève toute légitimité à ce vaccin, annonce une catastrophe sanitaire sans précédent et justifie de diligenter des études indépendantes pour expliquer ce résultat paradoxal.

   Pour Gérard Delépine, chirurgien oncologue et statisticien, le « syndrome du Titanic » est tristement illustré par le Gardasil, est il dit ceci : « s’il  est vrai qu’il faut attendre longtemps pour affirmer qu’une action préventive protège réellement, l’échec de cette même protection peut parfois être rapidement démontré. Démontrer que le Titanic fût réellement insubmersible, aurait demandé des dizaines d’années de navigation sans naufrage sur toutes les mers du monde. Démontrer qu’il ne l’était pas n’a pris que quelques heures ».

   Le fait de courir un risque si moindre soit-il, à des filles de 9-14 ans en parfaite santé, pour obtenir un bénéfice manifestement hypothétique et qui se manifesterait, s’il se produit un jour, après l’âge de 40 ans, parait absolument contraire à la déontologie et au serment d’Hippocrate. Au nom de quelle éthique les médecins sont-ils obligés de faire profil bas ? Lorsqu’ un jour le scandale éclate, diront-ils pour se défendre « je n’ai fait qu’obéir aux ordres » comme le répétaient sans cesse les médecins allemands jugés lors du procès de Nuremberg ?

   Comme d’habitude, les intérêts privés des firmes pharmaceutiques passent avant ceux de la santé publique. Tous les scandales sanitaires n’auront donc servi à rien.

«  Lorsque A (vaccin) ne peut pas aller sans B (dépistage), lorsque B peut aller sans A. Lorsqu’en couplant A et B, l’atteinte de l’objectif sera considérablement compromise, alors pourquoi vouloir coûte que coûte coupler A et B ? »         

« Primum non nocere » (d’abord ne pas nuire)   

« Ce qui ont le pouvoir de la connaissance ont le droit d’agir ». Albert Einstein

Gora Ndaw

Ingénieur en Santé Environnementale et territoires Soutenables

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