Les comptes et mécomptes du Festival mondial des Arts nègres (Fesman) organisé à Dakar sous le règne de Wade, continuent de faire couler beaucoup d’encre et de salive. En dépit du départ du pouvoir de Me Abdoulaye Wade et la traque aux biens présumés mal acquis déclenchée depuis le règne de Macky Sall.
Ce samedi, alors que tout le monde semble oublier cette affaire, Libération revient à la charge. Selon le canard de Mermoz, beaucoup d’hommes d’affaires et non des moindres, se sont sucrés dans l’organisation du Fesman.
Parmi eux, nos confrères citent, pèle-mêle, Ndiegne Fall dont le nom est revenu sur plusieurs documents attestant le festin financier lié autour du Fesman. Vite, Ndiegne Fall est surclassé par un autre homme d’affaires puissant qui avait des accointances avec le pouvoir d’alors au Sénégal.
Promoteur de Vicap SA, Loum Diagne avait acquis un domaine foncier de 1,1 ha à 2,8 milliards aux Almadies par la volonté de Wade, qui a presque tordu la main à la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) pour dégager les fonds.
Pour un projet de construction d’appartements devant accueillir les invités et qui n’est jamais sorti de terre, Libération renseigne que Loum Diagne, proche de Wade, a encaissé des milliards, avant de fondre dans la nature, comme si de rien n’était.
Toutes choses qui font dire au canard de Mermoz que si les partisans de Wade fustigent la nomination de Aliou Sall à la Cdc (frère du président), c’est méconnaître ce qui s’est passé sous le règne de leur mentor.
Mais cela justifie-t-il la nomination de Aliou Sall à ce poste crédité juteux ? Les Sénégalais jugeront !
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